Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/119

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LIVHE SFCOND. g3

’2' Mais si encore signifie dehechef, il s’exprime par arré ou adarré. eXEMHLES :

Deûd eo hiriô adarré, 1 Fa zdd a z6 klañ adarrc, il est encore venu aujourd’hui. | mon père est encore malade. V Lorsque encore est suivi de que, il se rend par pcgémeñl-bennüy, et qi e se traduit par ma.

EXEMPLES :

Pégémeñt-bennâg ma eo pinvidik, né kèl gwiskel mdd, encore qu’il soit riche, il n’est i)as bien habillé. Pégémeñt-bennñg ma klemmll, n^em eûz kéd adruez ouz-hoc’h, encore que vous vous plaigniez, je n’ai pas pitié de vous. 4’ Acssi, lorsqu’il signifie pareillement, se traduit, en breton, par ivéz ou ivé. EXEMPLES :

Hô preùr a zô iac’h, hag hô e’hôar ivé, 1 Mar kiril moñd war ar méaz, éz inn ivé, votre frère est bien portant, et votre sœur a«sst. l si vous voulez aller à la campagne, j’irai au^si. 5’ Lorsque aussi exprime comparaison, on le rend par ker devant les consonnes, et kenn devant les voyelles.

EXEMPLES :

AV kél ker gwizieg hag hé dâd, 1 Béd ounn enn hé di kenn aliez ha c’houi. il n’est pas aussi savant que son père. I j’ai été chez lui aussi souvent que vous. 6" Donc, lorsqu’il commence la phrase, se traduit par rak-sé ou ikcl-sé. EXEMPLES :

Rak-sé eo réd vber ar ptiz ci livirlt, i Ével-sé né ouzoñt pélrd a lévéroñl, donc il faut faire ce que vous dites. ’ donc ils ne savent ce qu’ils disent. " Lorsque donc vient à la suite d’un verbe, il s’exprime par éCa, ou plutôt par Ua, !. i voyelle é s’élidant dans la prononciation. EXEMPLES :

Deùd éta d’am gtvéicml, i PéCrd a rinn mè ’(a goudé-zé’i venez donc me voir. I que ferai-je donc après celai* ’ La conjonction et se rend par ha devant les consonnes, et hag devant les voyelles. EXEMPLES :

Hô merc’h a zô iaouañg ha koañl, 1 Ann H hag ann arrrbeûri zo da werza, votre fille est jeune el jolie. ’ la maison et les meubles sont à vendre. ’ La disjonctive ni s’exprime par na devant les consonnes, et nag devant les voyelles. EXEMPLES :

A’eûz na drouk, na mâd da lavaroud anéxhan, Il n’y a ni mal, ni bien à en dire.

A"^^ garann nag ann cil nag égilé,

je n’aime ni l’un ni l’autre.

Mais se traduit par hôgen ou par crvàd. On remarquera seulement que ce derniiT 

mot ne commence jamais un corps de phrase. EXEMPLES :

llogen pcirà a lavarô hômamm ? 1 Ilé^mañ a zô brâz awalc’h, éyilé cr- àâ né dcokit. tnat« que dira votre mère ? I celui-ci est assez grand, mais l’autre ne Test pas. Il" Que, entre deux verbes, s’exprime par pénaos. EXEMPLES :

Kléved em eu : pénaoz é oac’hdcûl, j Gouzoud a rann pénaoz oc’h pinvidik. j’ai. appris que vous étiez arrivé. I je sais grue vous êtes riche. „ Que, lorsqu’il exprime comparaison, se traduit par égvl ou éii(. EXEMPLES :

Uihanoc’h ounn égét-/iflw, I Gwiziekoc’h eo évid hé vr^iir, je suis plus petit que lui. | il est plus savant que son frère. Nota Voyez plus haut, à l’article modes du verbe, et h celui exclamation, les différentes manières de rendre la particule française que.