Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/151

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ARV

  • Arc’hesropti, s. m. Archevêché, palaiset

uiridicliori d’un archevêque. Pl. iou. Voyez ESHOPTI. Abc’iiik, s. f. Casselte. Petit coiïre. Pl. arc’kiouigau (de 4 syll., ar-clwju-i-riou). Are’Iiik est le diminutif régulier de arc’h. Klaskid enn hoc’h arc’hik, cherchez dans votre cassette. Voyez Arc’h. Anc’iiiF. R (de 2 syll., ar-c’/iicr), s. m. Artisan qui fait des coffres, etc. Bahulicr. Layeticr. Pl. ien. Arc’hmé. Voyez Armé. Arc’houéré (de trois syll., ar-c’houé-ri’ :), s. m. Génie, esprit ou démon qui, selon l’opinion du peuple, accompagne toujours chaque homme. Pl. arthoucnou, ou mieux are ^houéiced. Ha c’houi a gréd ennarchouéréed ? Croyez-vous aux génies familiers ? A ri. Voyez Ère. Abléc’hodein ou Abléocein (de trois syll., ar-lé-c’houciii ou ar-lé-ouein),. a. Rafraîchir un outil, alin qu’il coupe ou perce mieux. Affiler. Part. arWhouel ou arlcnucl. Red é arléchoucin er fuie h, il faut rafraîchir ou affiler la faux. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez GouLAZA, deuxième article. A«UK0N, s. ni. Rouget, poisson de mer fort délicat. Pl. éd. Je ne connais ce mot que par le Dict. du P. Grégoire. Voyez Meirùz. Abm ou Arem, s. m. Airain. De l’airain. Kalz a listri ann ou arem en deùz, il a beaucoup de vases d’airain. Arm, s. m. Arme. Pl. ou. En Galles, a»T. En gael-ccos. et irl., airm. H. V. Arma, v. a. Armer. Part. cl. En Galles, orru. En gaël-écos., armaich. En Gaël-irl., armaim. IL V. Armé, s. f. Armée. Pl. ou. En gaël-écoss. et irland., arm. H. V. Armé ou Arc’hmé, s. m. Saxifrage ou cassepierre, plante. Enn arme a :v mdd dé zebrein, I a casse-pierre est bonne à manger. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez ïorr-véan. Armel ou Arvel, s. m. Armoire. Pl. ion. En Galles, armnri. En gaël, armer. L’armoire servait primitivement à serrer les armes ; de là son radical celtique, arm, airain. IL V. Armerc’u. Voyez Amkrc’h. Armôr. Voyez Arvor. Ar.’van. Voyez Arné. Arnanuz. Voyez Arnéüz. Abné ou Arnéo ou Arnev, s. m. Orage. Temps d’orage, de tonnerre. Chaleur d’orage. Eur givatl arné a zô héd déac’h, il y a eu un fort orage hier. En Vannes, aman ou aman. Arnéuz, adj. Orageux. Qui produit des orages. Sujet aux orages. A rncuz co ann amzer, le temps est orageux. En Vannes, arnanuz ou arnanuz. Abnod, s. m. Essai. Epreuve. Commencement. Pl. ow. b’alz arnodou cm cùz gréât, j’ai fait beaucoup d’essais, plusieurs épreuves. Arnoui, V. a. etn. Essayer. Eprouver. Commencer. Part. cl. Arnodid ann tôk-zc, essaye » ce chapeau-là. Arnodi a rinn hirio, je ARW 1 1.’ ; commencerai aiijourd’hui. Aros, s. m. Poupe, la partie de «lerricrc d’un vaisseau. Pl. aro»iou f de trois syll., aro-siou). lU slrec’h é hé aros, sa poupe est trop étroite. Ce mot est du di. ilectcdc Corn, et de Vannes. Voyez Diadbé. Abouad. Voyez Abwad. Arouarf. k. Voyez Arwabf. k. Arouésils, adj. caractéristique, qui caractérise. H. V. Aboi’kz. Voyez Abwez. Ar(h ;éz-wenn, s. m. Blanc seing, signature apposée sur un papier laissé en blanc, il. V. Arouézi. Voyez Arwézi. Arrë, aJv. Encore. De rechef. Ce mol est le même que ndarré ; mais son expression est, je crois, moins forte. Arrébei RI, s. m. Pl. Meubles. Tout le mobilier en général. Giccrzid d’in hoc’h arrcbeùri, vendez-moi vos meubles. Arréval, s. m. Mouture, la provision ordinaire qu’on porte à moudre au moulin. Mé kéd deiid choaz ann arréval eûz ar vilin, la moulure n’est pas encore venu du moulin. Le Pelletier écrit airéval, mais je ne l’ai jamais entendu prononcer de même. Voyez Maladen.

  • Arrez ou Errez, s. m. Arrhes, argent

donné pour assurance de l’exécution d’un marché. Gages. Ce mot n’est pas breton, au moins je ne le crois pas tel ; mais je l’ai porte pour faire voir, par son dérivé, la facilile qu’ont ceux qui parlent celle langue à former les verbes des substantifs, même dans les mots qu’ils empruntent des étrangers. — Cependant, il est à remarquer que le verbe de ce substantif existe en gaël-irland. et ccos. H. V.

  • Arrëzi ou Errezi, V. a. Donner des arrhes,

des gages. Part. et. Arrézi a vézô réd, il faudra donner des arrhes. Voyez le mot précédent. — En gaël, arra. H. V.

  • Arriagon, s. m. Archidiacre, ecclésiastique

qui a une sorte de juridiction sur les curés. Pl. ed. Je ne place ce nom ici que pour faire connaître les changements que les Bretons, comme tous les autres peuples, font subir aux mots étrangers. Voyez Diagon. ■ Abru, s. m. Arrivée, action d’arriver. Le temps où une personne arrive en quelque endroit. Arrivage, abord de bateaux ou de marchandises. On dit aussi erru, dans le même sens.

  • Abrdoct ou Ebrugut, V. n. Arriver.

Aborder. Survenir. Part. cl. Arruoud a rai gnudé warc’hoaz, il arrivera après-demain. Arsal. s. m. Envahissement. Assaut. De ar, sur, et de sal, saut. IL V. Absala, v. n. Envahir. Assaillir. (Lag.)H. V. AiisALOüR, s. m. Assaillant, qui attaque vivement. Agresseur. Pl. ien. IL V. Arsanal, s. m. Arsenal, magasin d’armes. Pl. 0». (De ar, le, et de sanal, grenier.) Eu Galles, arsanal. IL V. ArsaO. Voyez Arzaô. Abvar, s. m. Doute. Incertitude. Irrésolu-I lion. Conjcclure. Soupçon. Suspicion. Pl. iou.