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lin Trcguicr, on dit kujen ; en Cornouaille, gwipad i en N’anncs, gwilod.

iJoin-Ltc’ii, s. m. Abreuvoir, endroit où l’on mène boiie les chevaux. Pl. duurlec’/iiuu. A la lettre, iieu d’eau.

l>()iB-i.oiznD, s. m. Apozème, potion médicale faite d’une décoction d’herbes. A la lettre, eai’ d’iiebbes uëdk’.i.nales.

l)3UB-uËu, s. m. Eau courante.

DoURVAMJiEN, s. m. Eau de source. Ce mot est com|iosé de dour, eau, cl de mammen, ^iource. On dit aussi dour-ia6.

DouK-vÉL, s. m. Hydromel, breuvage fait d’eau et de miel. A la lettre, eau de uiel. Voyez Kui’R. H. V.

DocR-voR, s. m. Eau de mer. Voyez Môr.

DouR-ZAc’u, s. m. Eau dormante. Voyez Sac’iia, deuxième article.

DüL’8-ZAÔ, s m. Eau de source. Ce mot est composé de dnur. eau, et de saô, érection, élévation. On dit aussi dourvammcn.

DoLRA, v. a. Abreuver, faire boire de l’eau. Imbiber, mouiller d’eau. Couvrir d’eau. Part. cl. Kasid ho mdb da zoura ar zanud, envoyez votre CIs abreuver les vaches. Doured eo va caé, mon habit est imbibé d’eau. Deded eo ann amzer da zoura ar prajêier, le temps est venu de mettre l’eau sur les prairies.

DoDRAER, s. m. Porteur d’eau. Vendeur d’eau. Pl. ien.

Docraérez, s. f. Porteuse d’eau, vendeuse d’eau. Pl. éd.

DoLREK, adj. Aqueux Plein deau. Succulent. Juteux. Aquatique. Doureg co ann avalma, cette pomme est pleine d’eau. Kik doureg eo, c’est de la viande juteuse. Ré zoureg eo ann douar-manévid ann éd, ce terrain est trop aquatique pour le blé. On dit aussi dourennek, dans quelques-unes des acceptions de ce mot.

DoL’REN, s. f. Suc, liqueur qui s’exprime de la viande, des plantes, des fruits, etc. Jus. Humeur. En Vannes, (/ttiroi. Voy. Sl.>-.

DOIRENKEK. Voyez DolBEK.

PocRÉREz, s. m. Immersion, action par laquelle on plonge dans l’eau. Gwéchal é vadézed dré zourérez, autrefois on baptisait par immer.^ion. II. V.

DocRGEN, s. f. Anse, la partie de certains vases ou ustensiles par laquelle on les prend pour s’en servir, et qui est ordinairement courbée en arc. Pi. dourgcnnou- Ke’mérid ar boutek dré ann dourgcn, prenez le panier par l’anse.

Dour.Lou.ÑKA, V. n. Avaler de l’eau, comme ceux qui, étant en danger de se noyer, reçoivent de l’eau dans la bouche et la rejettent aussitôt. C’est aussi se gargariser. Part. et. Ce mot est naturellement composé de dour, eau, et de louTika, avaler.

LocRN ou DoRN, s. m. Main, partie du corps humain. Pl. duel daou-zourn, et, par contraction, daouarn. — Anciennement laô. En Galles, law. U. V. Kilann dourn, ou simplement Ajidoum, le revers de la main. Palv ann dourn, la paume de la main. Bôz ou flac’h ann dourn,

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le creux de la main. Voyez ces difTiTenlj mot ?. llôid lui (ourn d’in, donnez-moi la main, Id da walc’hihù taouam, allez vous laver les maint. A-zourn-é-duurn, de main en tnain.

DoUBNA, v. a. et n. IJattre àconp9 de poing. Battre le blé. Part. et. A’u zournil kéd ar bugel-zé éoelsé, ne battez pas ainsi cet enfant. Ifa dourna a réut-hu hoc’h hei : hiriô’ ! battrez vous votre orge aujourd’hui’.' En tmgourna, se battre à coups de poings.

DoDBNAD, s. m. Poignée. autant que la main fermée peut contenir. Tape, coup île la nuin. PI. ou. Slar kémérann eunn dournad gœial, si je prends une poignée de verges. Eunn dournad a rôinn d’é-hoc’h, je vous donnerai une tape. — En Galles, rfomai’rf. H.V.

DoiRNATA, V. a. Manier, prendre et tâter avec la main. Patiner. Empoigner. Tâter. Toucher. Tâtonner. Part. et. Vournala a rakimeñd a wél, il manie tout ce qu’il voit.

Douh.nater, s. m. Celui qui manie, qui empoigne, etc. Pl. ien.

DoLRNATÉREZ, S. ID. Aclion dcmanicp, d’empoigner, etc.

DocRSEK, adj. et s. m. Qui a de grandes mains. Pour le plur. du subst., dournéien.

DouRNÉGEZ, s. f. Celle qui a de grandes mains. Pl. éd.

Doüb :sel ou Dourmkei-, s. f. Manivelle, pièce de fer ou de bois qui sert à faire tourner une machine. Pl. donmellou ou dournikeltou. A’e két kré awak’h ar bugel-zé évil trei ann Journcl, cet enfant n’est pas assez fort pour tourner la manivelle.

DocRNER,s. m. Il ne se dit guère qu’en parlant de celui qui fait métier de battre le blé. PI. ien- Kalz dournérien hor bézô, nous aurons beaucoup de batteurs. Voyez Docrna.

DocRNÉREz, s. m. Action de battre à coups de poings, de battre le blé. — Battage. H.V.

DorR>ÉREZ, s. f. Celle qui bat du blé. Pl. éd.

DouRMKEL. Voyez Docrnel.

DocRBo.NKA. Le même que dourlouñka.

DocRüz, adj. Sujet à donner de l’eau. Eunn avel douruz co, c’est un vent sujet à donner de l’eau, de la pluie.

DocsÉN. Douzaine. En Galles, dousin. Voyez Daodzék. h. V.

DocsiER. Voyez Tousier.

DoLsiK-KOA.ÑT, s. f. Maîtresss, celle qu’on aime, qu’on recherche en mariage. A la lettre, douce-belle. H.V.

Doutez ou Douez. s. f. Fossé rempli deau, autour d’une ville, d’un château. Pl. douvésiou ou douésiou (de.3 syll., dou-vé-siou ou dou-é-siou). E dourcsiou’kéar iñd en emgannet, ils se sont battus dans les fossés de la ville.

DocvÉsiA (de 3 syll., dou-vé-sia), v. a. et n. Fossoyer, fermer, cerner avec des fossés. PatI. douvésiet. Voyez Douvez.

Dozvi ou Dezviou Doi, v. n. Pondre, faire des œufs, en parlant d un oiseau. Part. et. Eur vi bemdez a zozo ar iar-sé, cette poule pond un œuf tous les jours. En Vannes, dôein.

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