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E^K

son des verbes réfléchis, cl de yuél, vue, ou gwéloul, vuir.

Em/kll, s. m. Corrélalion, relation réciproque eiilre deux choses. Einzell azoélié nnn diou dni zé. il y a corrélalion cnlre ces deux Choses. H. V.

LuziVAD OU Umzi.nvad, s. m. Orphelin, garçon en Itas-Ajçe, qui a (lerdu son père el sa mère, ou l’un des deux. l’I. éd. Ilùjiézd triiez oc h eunn emzivad, ayez pitié d’un orphelin. En >aniies, énévud ou iuivad.

Emzivadkz ou Kmzi.ñvadkz, s. f. Orpheline, fille en basàge qui a perdu son père et sa mère, ou l’un des deux. l’I. éd. Ai muéréb é Ûeùz kéméred ann cmzivadez enn hé zi, a tanle a pris l’orpheline chiz elle. Eu Vannes, énévadez ou inéradez.

ÉÑ. Voyez Éjiv.

En. Voyez É, deuxième article.

En em, particule répondant A la française SE, dans la conjugaison des verbes réilechis. En em gtiroud a réonl, ils s’aiment. En em gatma a raifu, ils se battront. Cette particule fait changer, de forte en faible, la consonne initiale qui la suit. On dit souvent em, par syncope. En Vannes, on ditaussi jm.

Èna. Voyez Héna.

Ènal. Voyez Anèval.

Énaoui (de 3 syll., é-na-oui), v. a. Animer, mettre l’Ame, le principe de la vie, dans un corps organisé. Vii(ier, donner la vie et la conserver. De plus, allumer, inetire le feu à quelque eh(]se de combustible. Vuuc hépkén a hell èiuwui etir c’horf, il n’y a que Dieu qui pui-se animer un corps Énauuid ar goulou, allumez la chandelle. Ce mot vient incontesta-Llenient de cné, âme ; aussi eût-il été plus régulier de dire e’néoui. En ïréguier, in(fo«iñ. En Vannes, inéouein.

Enaoliden, s. f. Allumette, brin de bois ou de chanvre soutïré par les bouts. Pl. énaouldennou. Ce mot, je crois, n’est plus en usage que dans les montagnes d’Arrèz. Voyez Elü-

MÉpÈZEN. II. V.

Énaocidigez (de5 syll., é-na-oui-di-ges), s. f. Animation, moment où l’âme est supposée s’unir au corps. Vivificalion, action d’animer, de vivifier.Acliond’allumer.Voy. le mot précédent.

Énaoudz (de 4 syll., é-na-ou-ttz), adj. Vivifiant, qui vivifie, qui ranime. H. V.

E.ÑK, adj. Étroit, qui a peu de largeur. Resserré Hé eñk eo ar cliraou, Télable est trop étroite. Wnr-eñk, à l’étroit, étroitement ; à la lettre, sur étroit. Voyez Strîz.

Eñka, V. a. l.trécir, rendre étroit. Rétrécir. Resserrer. Part. et. Red eo eñka va zaé, il faut étrécir mon habit. Voyez Striza.

Eñkaat, V. n. S’étrécir, devcnii- plus étroit. Se rétrécir. Se resserrer. Vart. cñkécl. Eñkaad a rai oc’h hé walc’hi, il s’étrécira en le lavant.

E.ñkador, s. m. ÉIrécissement, action d’étrécir. Resserrement, action de resserrer.

Eñkadurez, s. f. Arrestation, action d’arrêter, d’emprisonner quelqu’un. Etat de celui qui est arrêté. H. V.

ENK

E.ÑKAVA, V. a. Encaver, mcllre en cave. Part. et. — I"em eiiz két c’himz eñkuvel va (jwin, je n’ai pas encore encavé mou vin. II. V. Voyez KaA ou Kàv et K.10IA.

E.ÑKAVEit, s. m. Kncaveur, celui qui encave. PI ien. — Id da i/luak unti eftknter, allez chercher l’encaveur. Voyez Kxoikh. II. V.

E.ÑKDED, s. m. Ètrécissement, état de ce qui est élréci. Resserrement, état de cc^qui est resserré.

E.NKËLER ou Enkelc’deb. Le même que ankelc’her.

E.ÑKIN. Voyez IIe.ñkin.

"Eñklaoi ou EShLAOïi, V. a. Enclouer,enfoncer de force un clou dans la Inmicred’an canon, pour empêcher les ennemis de s’en servir. Part, eñklaoel ou eñklaouet. JI. V.

• E-ÑKIAOUI, V. a. Enclaver, enfermer, enclore une chose dans une autre. Part. cñfc/aouet. Ile barkazo eñktaouct em hini, son champ est enclavé dans le mien. li.V.

EÑKLA9K, s. m. Recherche, action de rechercher. Perquisition. Examen. Enquête. Pl. ou. Oher a ra aiô hécñkUiskou, il fait toujours ses recherches. Ce motesl composé de enn, dans, et de klask, qui lui-même signifie recherche.

ESklasker, s. m. Celui qui recherche, qui examine, etc. Pl. ien. Pour la composition, voyez le mot précédent.

E.ÑKLASKOÜT, et, par abus, Eñklask, t. a. Rechercher, chercher avec soin. Faire des perquisitions. S’enquérir. Examiner. Part. et. Ce mot est composé de enn, dans, et de klaskoiit, chercher.

ES’KREZ ou IÑEREZ,s. ra. Chagrin. Inquiétude. Peine d’esprit. Tristesse. Embarras. Gêne. Punition. Châtiment. Pl. eñkrésiou (de 3 syll., cñ-kré-siou). Eunneñkrcz brdz é deûz ar vaouez-hoñt, cette femme a un grand chagrin. Ann drd-zén’hô tennàkéd a efikrcz, cela ne vous tirera pas d’embarras. Ré gré eo ann eñkrez, la punition est trop forte. Voyez AÑ-

KEN et fiWANÉREZ.

E.ÑKHÉZEK ou I.ÑRRÉZEK, adj. et S. m. Celui qui est habituellement chagrin, inquiet, triste, etc. Pour le plur. du subst., eñkrézéien.

EÑKRÉZI ou IÑKRÉZI, V. a. et n. Chagriner. Inquiéter. Rendre triste. Peiner. Embarrasser. Gêner. Punir. Châtier. Se chagriner. S’inquiéter. S’embarrasser. Part. et. Eñkrézed ounn gañd ar péz hoc’h eùz lavared d’in, ce que vous m’avez dit m’inquiète. Nébeùd a drd a zeû d’hé eñkrézi, peu de chose l’embarrasse. Pérdg ce h eñkrézil-hu évelsé.^ pourquoi vous chagrinez-vous ainsi ? Voyez Añkéma.

Eñkrézcz ou Iñkrézdz, adj. Chagrinant. Inquiétant. Triste. Embarrassant. Gênant. Voyez AÑKÉM1DZ.

ENDALc’n, s. m. Contrainte. Pl. ou. Ann eñdaWh drégorf, la contrainte par corps. H.V.

Endaix’huz, adj. Exigeant, qui est dans l’habitude d’exiger trop de devoirs. II. V.

Endàn. Voyez D.

et Dimdàn. 

Endéei-.n. Voyez Enn-déedn.

Ejnderf ou Eñderv, s. m. Le soir, l’espace