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Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/350

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raofD, s. f. Torrent, couratit d’eau impétueux ut rapide. i’I. ’U. /iur fruud liuc’U eiiz da dreüzi, vous avez un torrent h traverser.

Fbuuuen, s, f. Impétuosité. Fougue. Kniportcnieiit. Vudence. Précipitation. Passion. Caprice. Fantaisie. Pi. froudcnnou. Gant fruuden eo en de ùs gréai kémenl-sé, c’est avec eniporteDient, avec [lassion qu’il a fait cela. Ledn «0 a fruudennuu aTvai,aez-zé, cette femme est pleine de caprices.

Früüde.n.iia, V. n. Devenir fougueux, violent, capricieux, etc. S’emporter. Se laisser aller à ses passions. Part. et.

Frodde>mz, adj. Impétueux. Emporté. Fougueux. Violent. Passionné. Capricieux. Fantasque. Euiin dén froudennuz brâz eo, c’est un homme bien fougueux, bien violent. Fioudemtuz eo ével pa vijé brazez, elle est fantasque, capricieuse, comme si elle était grosse. Voyez Téar et Pk>mjz.

Fkolez, s. m. Fruit, la partie dos arbres et des plantes qui contient 1rs organes nécessaires à leur reproduction. Frouézcn, l., un seul fruit. Pl. fiotiézcnnnu ou /"ruut’rou ou simplement f rouez. A’e vézô kcl kalz a frouezhévléné . il n’y aura pas beaucoup de fruits celle année. Rôid eur frourzen d’Iio màp, donnez un fruità votre tils. En Vatincs, /’/occ’/t ou /’rcc’A. — Dans le vocab. de 882, (rec’h. En Galles, frouez. H. V.

Fhouéza, V. n. Fructifier, rapporter du fruit. Part. et. Daou vloaz zô né kél frouézed ar wézen-mañ, il y a deux ans que cet arbre n’a rapporté du fruit. En Vannes, froéc’hein ou fréc’hein. — Eu Galles, fruuéza. H. V.

Frouézek. Voyez Frouézdz.

Frouézeb, s. m. Fruitier, marchand de fruits. Pl. ien.

FnoüÉzÉREZ, s. m. Fructification, production des fruits. — Fruiterie, lieu où l’on serre et conserve le fruit. H. V.

Frouézérez, s. f. Fruitière, marchande de fruits. Pl. éd.

Frouézidigez, s. f. Fécondité, abondance, fertilité. H. V.

Froi’ézcz ou Frodézek, adj. Qui porte fruit. Abondant en fruits. Fructueux. Eur vrô frottézuz eo hou-mañ, ce pays est abondant en fruits. Frouczuz awalc’h eo ar gwéz-zé, ces arbres portent assez de fruils.

Froug.idel, s. f. Urine. Pissat. Il ne se dit qu’en pai laiit des animaux. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyfz Staot et Troaz.

FR01.GE1.N, V. n. Uriner, évacuer l’urine. Pisser. Il ne se dit qu’en parlant des animaux. Part. cl. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez STAorA et Thoaza.

FRorGÊDz et Frouguz, adj. Urineux, de la nature de l’urine, qui a l’odeur de l’urine fermentée. Voy z Troazlz et Staotcz. H. V.

Frodoiz. Voyez Froügéoz. H. V.

Fro ! Pi. Voyez Fron.

Frocnella. Voyez Fronella.

Feodnuen. Voyez Frcndes.

Fhol.v r, s. m. C’est un des noms que l’on donne à la morelle, plante. Celle plante pour-

ra IL

rait bien Cire la nii^me que celle indiquée par Le Pelletier, sous le iioru de front ; mai» je ne conudis pas à la morelle la propriété attribuée par ce savant.’i la plante qu’il désigne ainsi sans la noniiiiereii fraIU^li4.V^SA^AlletTÉÔLBll.

FuBU, s. m..Mouiheron, peîite mouche. Fubiien, f, un si-ul moucheron. Pl. fubuenned ou fuhued ou siiiipleiiicnt fubu. (jùlùed hoU oinb ainiiii a fuhu, nous sommes ici tout couverts de moucherons. Plusieurs prononcent fibu, d’autres c’Iiduibu.

Fl’ukn. s. f. Peur. Frayeur. Épouvante. Terreur. Je ne connais ce mol que par le

!)ict. de Le Pelletier. Voy. Aol.n et Spod.ñt. 

Fui, V. n. Se répandre subtilement, comme le plus lin de la farine dans un moulin. Part. fuet. De là sans doute l’expression proverbiale ken ajiX, pour signilier bcaucou|), fortement, à la lettre, jusqu’à ce qd’il se képa.mje, jusqu’à SE HÉFANUUE.

Fut, adj. Itrouillé, mêlé, en parlant du fil, de la laine, etc. Crépu, frisé, en parlant des cheveux. Crépi, eu parlant d’une muraille enduite de mortier, de chaux. Neùd fùl hoc’h eàzrôed (J’in, vous m’avez douné du fil brouillé, liléô fui en deiiz, il a les cheveux crépus, frisés. £i<r vûger fui ta, c’est un mur crépi. Voyez LuiA et Heùstla.

Fuu, s. m. Crépi, enduit fait sur une muraille avec du mortier.

FuLA, V. a. et n. Drouiller. Mêler. Se brouiller. Se mêler. Crêper. Friser. Devenir crépu, frisé. Crépir, enduire une muraille de mortier. Part. et. Na faut két va c’Moan, ne brouillez pas ma laine. Fida a ra hô pléô, vos cheveux frisent. Hédévézü fula ar vôger, il faudra crépirla muraille. Voy. LuiA,REÙSTLAet Rodella.

FuLADOR, s. m. Crépissure, le crépi d’uae muraille. L’action de crépir. H. V.

l’ui.EN, s. f. Etincelle, petite parcelle de feu. lîluette. Pl. falennou ou fulad. Ce mot est des dialectes de Corn, et de Van. Voy. EuvENk

FuLENNi ou FüLEN.>EiN, v.u. Étinceler, jeter des étincelles, en parlant du feu. Part. et. Ce mot est des dialectes de Cornouaille et de Vannes. Voyez Elvenni.

FuLEN.NUz, adj. Etincelant, qui jette des étincelles, en parlant du feu. Ce mot est des dialectes de Corn, et de Van. Voyez Elveism.

FuN, s. f. Longue corde servant à retenir les charretées de foin, de gerbes, etc. Pli iou. — En Galles, fun. H. V. Voyez Sùg.

Flr, adj. Sage. Prudent. Circonspect. Judicieux. Fin. — llusé. H. V. Né kéd eunn dén fàr en dcùz alicl kémeñl-sé d’é-hoc’h,ce n’est pas un homme sage qui vous a conseillé cela. Au comparatif, furoc’h. Furoc’h é vézô lével,il sera plus sage, plus prudent de se taire. Superlatif, fura. Ué-mañ eo ar furaanézhô, celui-ci est le plus sage.

Fura. Voyez FCh.

FuRAAT, v. a. et n. Rendre on devenir sage, prudent, elc. Pari, furéet. N’hén gwéleur kéd ô furaat, on ne le voit pas devenir plus sage.

Fured, s. m. Furet, petit animal à quatre pieds du genre des belettes et ennemi des la-