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Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/414

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(jiÎF, s. m. Chagrin. Mi-lancolie. Tristesse. Inquiétude. l’I. ou Hur chif brdz eo évid-oun, c’est un grand chagrin pour moi. Vuycz Dua.n et UL.tc’ii.tii.

CiiifA, et, par abus, CiiiFAL, v. a. etn. Chaf ;rincr. Attrister. ln(|uiéter. Se chagriner. Devenir triste. — S’alTeclcr, être touché de quelque chose. H. V. l’art, et. Clu’tu pélrà a chif ac’hanoun, voili ce qui m’atiriste. I’a chijit kcd évit ken uébeiid a drd, ne vous chagrinez pas pour si peu de ciiosc. Voyez L)ua-

.MA et Gl. ’Cil MU.

CiiiiKHN. Voyez.Sik’ekn.

CiiiniôDEN, s. f. Chiquenaude, coup du doigt sur le nez ou autre partie du visage. — Nasarde H. V IH.cIdfnidennou.

Cuii’RoDENNA, V. n. Uonncr des chiquenaudes. Nasarder. l’art- f(. H. V.

Ciili-X’z, adj Chagrin. Chagrinant. Triste. MélancoUque. Voyez Doamiz etGLAc’uAHLz.

CniGODiKz. Voyez Sigodiez.

Ciiii ;()TA. Voyez Sicota.

CiiiLiP. Voyez Filii-.

CiuupA ou FiLip., V. n. Pépier, faire le cri naturel des moineaux. Part. et. H. V.

Chilp, et, par abus, Chilpat, v. n. Japper, aboyer. Il se dit plus ordinairement du cri des petits chiens ou des chier}s de chasse. Au ligure, quereller, gronder. Part. et. Mlrid oud hô lUna chilpô, empêchez olro chien de japper. Chilpa a ra béyrid, il querelle, il gronde sans cesse. Voyez Harza, deuxième article, tt Kbôzi.

CuiLPADEN, s. f. Jappement, le cri ou aboiement d’un petit chien ou d’un chien de chasse. PI. chilpadennou. Voyez Harz, deuxième article.

Chilper, s. ra. Jappeur. Aboyeur. Au figuré, querelleur, grondeur. Pl. ien. De là, peut-être, en y ajoutant le diminutif ik, le nom d’un des rois de France de la première race.

Chilpékez, s. f. Harangère, celle qui se plaît à quereller et à dire des injures. Pl. éd. H. V.

Chilpérez, s. ra. Action de japper, d’aboyer. Au figuré, action de quereller, de gronder.

Chilpion, s. ra. Pluvier de mer, oiseau connu par les Hauts-Bretons sous le nom de petit-chevalier. Suivant Le Pelletier, c est l’alouette de mer. Pl. éd. On nomme aussi le même oiseau iñged, môrlivid et troaz-rüz.

ChiSka. Le mémo que chilpa.

Chi.keb. Voyez Chilper. H. V.

CuipÔD, s. m. Petit coffre, petite cassette servant à renfermer la farine ou le sil pour l’usage journalier. Pl. ou. Ce mot est du dialecte de Tréguier. Voyez Arl’uik.

Chipôd-c’hoalen, s. m. Saloir, vaisseau de bois dans lequel on met le sel. Pl. ou. Voyez C’hoai.enxoiier. H. V.

Chipota, et, par abus, Chipotai, v. n. Barguigner, avoir de la peine à se déterminer. Marchander sou à sou. Chipoter. Part. et. Voyez Mahc’hata. H. V.

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Chipoter, s. m. Uargiiigneur, celui qui barguigne, qui a de la peine à ae déterminer. Celui qui marchande sou à gou. Pl. ien. Vuy. Mahc’hatkh. Il V.

C.iiiroTfcHEz, s. m. Ilarguignage, hésitation, diflicullé à se déterminer, surtout quand il s’agit d’un achat, d’une alVaiie, d’un traite N oyez MARc’HATkHtz. H. V.

  • CuisH, s. m. Schisme, division, séparalion

causée par la diversité d’opinions entre gens d’une même religion, d’une même croyai.ce. Pl. ou. liur chism a réa : enn Hiz, il lit un schisme dans l’Eglise. H. V.

’ CiilSM. Voyez Chish. U. V. Chismatik, adj. et s. m. Schismatique, qui est dans le schisme, qui est séparé de la communion. PI. c/iismad’AYd. H. V.

  • Chis-matikez, adj. et s. f. Schismatique.

PI. éd. H. V.

Chita ou Chi.vta, V. n. Piauler, crier comme les [loulels ou comme les petits enfants. Piailler. Paît. et. Voyez Pipia et Gwic’ha.

Cuite», s. m. Celui qui piaule, qui piaille. PI. l’en. Voyez Gwic’her.

Cuitérez, s. m. Action de piauler, de piailler.

Chitërez, s. f. Celle qui piaule, qui piaille. PI. cd.

CiioANEN (de 2 syll., choa-nen), s. f. Miche, pain blanc léger. Pl. choanennou. liara choanen, du pain de miche, du pain blanc, du pain léger. En Cannes, chuénen.

CuoKA. Voyez Chaoka.

  • Chokollat, s. m. Chocolat, pâte de cacao-Ce

mot est indien. H. V.

Cholori ou Jolori, s. m. Jeu avec grand bruit et clameur. Réjoui :S.ince. — Flatterie. Caresses. Charivari. II- V. l’étrd eo ar cholori a gltvann en (i- ;f ? qu’est-ce que c’est que ce bruit que j’entends dans cette maison ’.' Voyez Tkolz.

  • Chopin, s. f. Chopine, mesure desliquides

qui contient la moitié d’une bouteille. Pi-on. Likid ar gwin er chopin, mettez le vin dans la chopine. H. V.

  • CuoriNAD, s. f Chopine, la liqueur contenue

dans une chopine, la capacité d’une chopine. Diou chopinad gwin em eus gwerzet, j’ai acheté deux chopines de vin. H. V.

Chôtorel. Voyez Jotorel-

Chock, S- m. Le di-rnèrc ou le revers du cou. Le chignon. Le haut de l’épaule. 6uje//eo gañt-hañ dougcn war hc chouk cgél icar ht hcnn, il aime mieux porter sur ses épaules que sur sa tète. J’ai aussi entendu prononcer souk.

Chock, s. m. Séant, la situation, la posture d’un homme qui est assis. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Koazez.

Chocka, V. réQ. Se elapir. Se blottir. Se tapir. Part. et. Il se dit particulièrement des lapins. Voyez PixHA et Soccha. H. V.

Choikein, v. n. S’asseoir. Se placer sur un siège. De plus, demeurer, habiter. Part. et. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Azéza el Chocm.