Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/416

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Sgü C’HOA

a. Désirfir. Souhaiter. Avoir envie. Vouloir. l’arl. c’iioanu’et. Né e’hoaniaann kéi kémeñl-ié, je ne désire point cela. Voyez lori.i.

C’hoantkk tde 2 syli., c’hoan-lek), adj. el s. m. Désireux, qui désire avec ardeur. — Candidat, aspirant h un poste, h un emploi. II. V. Pour le pi. du subst., c’hoañléien.uy. Ioijlek.

Choa-ntékt, adj. et part. Intentionné, qui a une certaine intention. Voyez Ioixet. H. V.

C’ilO.VNTÈUF.Z ou C’ilO.^.NTIDIGEZ, s. f. CoU-

cupiscenee, désir déréglé de posséder l’objet de nos afleclions. Passion pour les plaisirs sensuels, pour la volupté. Voyez (jwali.inui. II. V.

C’ilOA.NTlDIGEZ. Voyez C’nOA.NTÉGEZ. H. V.

C’hoaStuz f de 2syll., cVioañ-dc), adj. Üésiralile. Souhaitable. Digne d’envie. V. loii.iz.

C’iioAR, s. f. Sœur, celle qui est née de mérac père et de même mère, ou de l’un des deux seulement. M. c’hoarézed (de3syllab., f’hmi-ré- zed). En Vannes, c’hoer. — En Galles, c’houair. H. X.

C’iioAH-GAEii, s. f. Belle-sœur, la femme du frère ou du beau-frère. La sieur du mari ou de la femme. Pl. c’hoarczed-kacr. En Vannes, e’hocrek.

C’iioAR-GlïvËL, s. f. Sœur jumelle. Pl. r’hnart’zed- géccl. Voyez Gévei,, premier art.

C’noAii-LÉAz, s. m. Sicur de lait, qui a eu la même nourrice. Pl. c’hoarczed-léaz.

C.’hoarc’ii. Voyez C’hoarz.

C’hoari (de 2 syllab., c’hoa-ri), s. m. Jeu. .rausement. Divertissement. Pl. c hoariou.lla c’houi a anave : ar c’Aoart-re’.' connaissez-vous ce jeu-là ? L’alz c’hoariou a vc’zû énô, il y aura là plusieurs divertissements. — En Galles, c’hoaraé. II. V.

Choaiu-klézé, V. n. S’escrimer, s’exercer à faire des armes. Jouer de l’épée. H. V.

C’hoari-goaf, s. f. Joute, combat à cheval d’homme à homme avec des lances, soit à (lulrancc, soit par divertissement. H. V.

C’hoari piLPOD. Voyez C’hoari-stocf. H.V.

C’hoari-stolf, s. comm. Le jeu de la galoche. H.V.

C’iîOARi (de 2 syllab., c’hoa-ri), par abus pour C’hoaria, non usité, v. a. et n. Jouer. Se divertir. S’amuser. Part, c’hoariel. Dcûd da c’hoari gan-tñ, venez jouer avec moi.

C’hoabi-saozik, V. n. Jouer aux barres, jeu de course entre les jeunes gens, où l’on se divise en deux partis. A la lettre, joier

AUX PETITS ANGLAIS.

C’hoariel (de S syll., c’hoari-el), s. f. Jeu Ou jouet d enfant. Amusement frivole. Joujou. Badineric. Niaiserie. Bagatelle. — Représentation dramatique. Pièce de théâtre. H. V. Pl. c’hoariellou. Eur c’hoariel a bréninn dliô pwpieJ, j’achèterai un jouet pour votre enfant. i’wr c’hoariel n’eokén, ce n’est qu’une bagatelle.

C’hoariel-ka.nvdz, s. f. Tragédie, pièce de théâtre presque toujours en vers,qui offre une action importante et se termine ordinairement par un événement funeste. Pl. c’/ioarifi/oi/-

C’HOA

kamuz. Anciennement, c’hoari- dien, à la lettre, jeu de moht. En Galles, dien-c’hoarar H. V.

(/hoarieli) !, s. m. Comédie, lieu où l’on joue la comédie. Théâtre. Pl. choarieldiex. II V.

C’iioARiEL-FABSiz, s. f. Comédie, pièce dramatique comique. Pi. c’hoariellou -farsuz. II. V.

C’noARiELLA, v. n. Jouaillcr, jouer i petit jeu et seulement pour s’amuser, l’art, cl. C’hoariella né ra kén, il ne fait que jouailler. II. V.

C’iioARiELLEN, s. f. Tragédienne, actrice tragique. Pl. fd. II. V.

C’iioARiELLER, S. m. Comédien, celui qui joue la comédie. Artiste dramatique. Pl. ien. II V.

C’HOARiELLEn-KANvt’z, S. m. Tragédien, acteur tragique. Pl. c’hoarielléricn -kañvuz. Anciennement, dien-c’hoariour. H. V.

C’hoariellérez, s. f. Comédienne, celle qni joue la comédie. Pi. éd. II. V.

C’noARiER fde.■) syllab., c’hoa-ri-er), s. m. Joueur, celui qui joue, qui aime à jouer. PI icn. Iddaglask ar c’hoariérien ail, allez chercher les autres joueurs.

C’noARiÉREz (de 4 syll., c’hoa-rié-rez^sf. Joueuse, celle qui joue, qui aime à jouer. PI. éd.

C’noARVÉzot’T (de 3 syll., c’hoar-vc-zout), v. impers Arriver par accident, par hasard. Échiiir. Survenir. — S’agir, être question de... H. V. Part. et. Ma c’hnarvcz kcmcñt-sé, èz in.i kuit, si cela arrive, je m’en irai. — P^trd u c’hoarvez’ ! de quoi s’agit-il ? H. V. Hors di-Léon, c’hoarvoul. On dit aussi, darvézout, dans le même sens. Voyez Digwézoct.

C’iioARVoiT. Voyez C’hoarvézoit.

C’hoarz (d’une seule syll.), s. ra. Ris ou rire, l’état d’une personne qui rit. L’aciion de rire. En Vannes, c’/ioarc’ /i. Voyez Choarzin.

C’hoarzade.n (de 3 syll., c’hoar-za-den), s. f. l’clat de rire. Pl. c’hoarzadennou. Ha klévoud a ril-hu ar c’hoarzadennou-zé’} entendez vous ces éclats de rire r"

C’hoabzer (de 2 syll., c’hoarzcr), s. m. Rieur, celui qui rit, qui aime à rire. Pl. ien.

C’hoarzérez (de 3 syll., c’hoar-zérez ], s. m. Action de rire.

C’hoarzérez (de 3 syll., c’hoar-zc-rez), s. f. Rieuse, celle qui rit, qui aime à rire. Pl. éd.

C’hoarzidik, adj. Risible, digne de moquerie. Ridicule. Doaréou c’hoarzidik é deûz, elle a des manières risildes. H.V.

C’hoarzih (de 2 syll.,c’hoar-zit], par abus pour C’hoarzi, non usité, v. n. Rire, faire un certain mouvement de la bouche causé par l’impression qu’excite en nous quelque chose de plaisant, de gai. Part, c’hoarzcl. Xcbcûd a drd héñ laka da c’hoarzin, peu de chose le fait rire. C’hoarzin a-boéz-penn, rire aux éclats, éclater de rire ; à la lettre, rire dd poids dk SA TÊTE. C’hoarzin gwcnn, rire du bout des