Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/473

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cuivre que l’on met au gruin d’un coclion, pour rernpèclicr dv tourner la terre. Pl. niinoc’hello. Ce mot est du dialecte de l’iéguicr. Voyez MiKuiJEii.

MiNüc’iiEi.LAÑ, V. a. Mettre une tiouclc ou languette de cuivre au groiu d’un cochon, pour l’empêclicr de tourner la terre. l’ait, et. Ce mot est du dialecte de Trég.Voj. AIikouéra. Mi.ÑoN ou MiÑouN,.s. m. Ami, celui avec qui (jn est lié d’une atVcction réciproque. Pl. éd. A "am eùz lui hrasoch miùon, je n’ai |ias de jtlus grand ami. Minouncd bidz iñd hô daou, ce sont deux grands amis. — En Galles, minogan. II. V. Voyez Kar.

MiSocK-BBÀz, s. m. CunGdent, à qui l’on confie SCS secrets. H. V.

MSoNACH ou Mi.ÑouNAcu (l’uu ct 1 autre par ch français), s. f. Amitié, affection que l’on a pour quelqu’un, et qui d’ordinaire est mutuelle. Tendresse. ’en detiz kà kalz a viùonachéoid-hoc’h, il n’a pas beaucoup d’amitié pour vous. On dit aussi inmoni, Jans le mémo sens. — En Galles, minogi ct minoyaz. II. V. Voyez Karañtez.

MiÑüsEz ou MiSouNEz, s. f. Amie, celle avec qui on est lié d’une alTeclion réci))roque. PI. éd. Kalz mmonézed v deûz, elle a beaucoup d’amies. Voyez Kahez.

Mi.Ño.MACu ou MiÑouMiCH (l’unetraulrc par cil français), s. f. Amour, amitié ou affection entre deux pcrsüiincs de sexe différent. Aowi am cùz na vé mui a viñoniach èijéd a vimmach (TU)’c-z-hô,ic crains qu’ils n’aientl’un pour l’autre plus d’amour que d’amitié en parlant d’un garçon et d’une (ille).Voy. Orged. MÑONI. Voyez Mi5<unacu. •MiNOR ou MiNOLR, S. m. Mineur, qui n’a point atteint l’âge prescrit par les lois pour disposer de sa personne ou de son bien, hn Trég. et en Corn., orphelin de pérc ou de mère. Pl. éd. Minour co choaz, il est encore mineur. H. V.

’ MiNORAcu (par ch français), s. m. Minorité, état d’une personne mineure. Le temps pendant lequel on est mineur. Epàd minorach ar roué, pendant la minorité du roi. II. V.

  • Minorez ou Ml.^olInEZ, s. f. Mineure, celle

oui n’a point l’âge de majorité. En Corn, et en ’Iréguier, orphelin de père ou de mère. Pl. fid. H.V.

MiNÔTEN, S. f. Sentier, chemin étroit au travers des champs, des bois, etc. Pl. minOlenneu. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez GwÉNÔDEN.

MiNouER, s. m. boucle ou languette de cuivre que l’on met au groin d’un cochon, pour l’empêcher de tourner la terre. Pl. ou. En Cornouaille ct Vannes, minci. Kn Iréguier, minoc’hel. Le Pelletier a trouvé minwal ct minwalrn employés dans le même sens ; ce dernier pourrait signifier anneau de nez, ue

MUSEAU.

Mi.NouËRA, v. a. Mettre une boucle ou languette de cuivre au groin d’un cochon, pour l’empcchcr de tourner la terre. Part. r(En

.Mio 44^

Corn., mlnella. En ’Iréguier, Mi’nuc’/i«((<iñ

Mi.ÑoUN. oyez Miñü.n.

Mi’NT, s. m. MiA< ;, insecte qui ronge le» étoffes, les livre», etc. Pl. éd. En (jalles, min-Irrti. Voyez ’Iartolz. U. V.

  • Mi.>t>;b, g. m. Chaudronnier, celui qui

fait ou vend des chaudrons, etc. l’I. ien. Ct mot, absoluraeiil isolé dans la langue, ne me semble pas d’origine bretonne. On dit aussi, pour sigoitier ta même chose, pHliycr, jalod et maîiinitier.

Ml^lTlli.^, S. f. pi. (Corn.) Voyez Matez. H.V

  • Mi.ÑTiN, s. m. Matin, la première partie

du jour. Ar miñlin, le malin Miñtin mdd é leùinn, je viendrai de grand matin. Ce mot est employé dans les dialectes de Léon et de Cornouaille ; mais je doute qu’il soit breton d’origine. Je l’ai mis ici comme exemple de l’insertion de la lettre n dans les mots étrangers, ce qui est ordinaire. Voyez BeCré.

MirsTiNEK, adj. Matinal, qui se lève matin Gwallviñtineg uch liiriù, vous èles liien ma tinal aujourd’hui. U. V.

MiNTi.NLZ. Voyez Miñtinek. II. V.

  • Mi.ÑTiriVEz, s. f. Matinée, tout le terap«

compris depuis le point du jour jusqu’à midi PI. miñlinvésiou. Voyez Bel révez.

MiNTR. Voyez MlTH. II. V.

  • Mi.NTRAu, s. m. Peu. Un peu. Ar miñtrnü

itn eu :, le peu que je possède. Mtñirad, et son din)inulif viifHradik s’emploient aussi comme adverbe, l’eu. Vu peu. Si peu que rien Je ne connais ce mot que par le Dict. de Le Pelletier. — Son radical est Jni’n. petit. Voy. Mi.MD. II. V. Voyez iNÉBEiJT ct NéjieCh.

MiMD ou MiM», s. m. Minute, la soixantième partie d’une heure. Pl. ou. Enneur vinud é vézin d(s(ro, je serai de retour en une minute. En Galles, munud. En gaél d Irl. minuaid. En gai-l d’Ec., mionaid. Le radical de ce mot est le celtique min, menu, petit II. V.

Mi.NüDEN. Voyez Mimd. IL V.

Minvik, s. m. Mie, toute la partie du pain qui est entre les deux croûtes. Minviyen, fém, une mie de pain, un morceau de mie. Rûid ar c’hrcunn d’in, ha tnirid ar minvik, donnez-moi la croûte et gardez la mie. En Vannes, mirouik ou mirc’houik (de 2 syll.. mirouik ou mir-c’houik).

MiNVHotD, s. m. Pointe de fer que l’on attache au museau d un veau pour le sevrer. PI ou. Ce mot est composé de nii», museau, et de broud, pointe, clou.

MiNVHOi’DA, V. a. Mettre une pointe de fer au museau <run veau, pour le sevrer. Part. ri. l’our la composition, voyez le mot précèdent.

MiNWALEN. Voyez Minoi’er.

MiNWASK, s. m. Morailles, espèce de te nailles en bois, dont on se sert pour eaptivor un cheval impatient, en lui serrant tenez. Pl. on. Ce mol est compose de mi ;i, face, net, etc., et de giciisk, pression.

.MioD ou Miocii, adj. Un n’est pas d’acrord <ur la signiiicniion de ce mot : hara miod ou