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Page:La Vrille - Le journal d’une masseuse, 1906.djvu/20

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CHAPITRE III

OU L’AUTEUR FAIT UNE DÉCOUVERTE
IMPORTANTE

« Il pleut, il pleut, bergère, rentre tes blancs moutons. »

Et allez donc ! Ça tombe à torrents. Est-ce que, par hasard, le Père Éternel aurait la pituite ?

Que faire, par ce temps-ci ? Si je sors, je me mouillerai sans vaincre mon ennui ; si je reste, je m’ennuirai sans me mouiller.

Et il pleut. L’eau dégouline sur les vitres de ma chambre et forme un ruisselet qui descend le long des poutres ; le raidillon est transformé en torrent. Des nuages noient toutes les montagnes et le village disparaît sous une