vent peut-être qui ne soit un séminaire de
l’amour : il est tellement révéré, que c’est
dans les couvents que ces dieux forment
sûrement les sujets les plus forts et les
plus vigoureux. Les autres êtres ne connaissent
que la simple nature ; ceux-ci
connaissent la volupté. La volupté est une
déesse, qui se déguisant sous le nom de
nature, prend autant de formes qu’elle
peut inventer. C’est elle qui anime tous
les bons fouteurs. Car, tantôt elle fait soupirer
pour deux gros tétons, tantôt elle
nous présente le plus beau des cons, et
demain elle nous offre un cul qu’on ne
saurait voir sans l’adorer.
Cette déesse ne se plait véritablement qu’avec les moines et la moinerie.
Revenons à mon couvent. J’y vécus pendant quelques semaines dans la même simplicité que celle que j’y avais apportée ; mais j’eus, lorsque j’en sortis, tous les talents d’une vraie putain.
J’ai fait tout le contraire de sainte Madelaine, qui de débauchée et femme publique qu’elle était, devint repentante, parce qu’elle y fût forcée par l’état affreux où son libertinage l’avait réduite ; quant