Page:La chanson française du XVe au XXe siècle.djvu/198

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Souvent alors, au milieu des alarmes,
Nos pleurs coulaient, mais notre œil abattu

Brillait encor lorsqu’on volait aux armes.
Dis-moi, soldat, dis-moi, t’en souviens-tu ?

Bis.


T’en souviens-tu qu’un jour notre patrie,
Vivante encor, descendit au cercueil,
Et que l’on vit dans Lutèce flétrie
Des étrangers marcher avec orgueil ?
Grave en ton cœur ce jour pour le maudire,
Et quand Bellone enfin aura paru,

Qu’un chef jamais n’ait besoin de te dire,
Dis-moi, soldat, dis-moi, t’en souviens-tu ?

bis.
Debraux.