Page:La grève des charbonniers d'Anzin, 1866.djvu/12

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sieurs journaux du Nord publiaient l’article qui suit :


« MM. Thiers, Lambrecht, Chabot-Latour, Casimir Périer, membres du conseil d’administration des mines d’Anzin, et M. Lebret, régisseur, sont allés remercier M. le préfet du Nord à propos de son intervention dans l’affaire des mines d’Anzin, et des efforts qu’il a faits pour ramener les ouvriers à leurs travaux. En faisant cette démarche, ces messieurs ont été guidés par un sentiment de haute convenance aussi bien que d’intérêt personnel. »

Quels étaient en définitive le caractère et la portée d’un mouvement qui, pendant plusieurs jours, avait si vivement préoccupé les imaginations ?

C’est ce que nous ont appris les débats qui ont eu lieu devant le tribunal correctionnel de Valenciennes, dans les audiences des 14 et 15 novembre.

Nous en reproduisons la physionomie générale et les détails principaux, en empruntant son résumé et ses appréciations à l’Écho du Nord, qui se publie à Lille et qui avait envoyé l’un de ses rédacteurs à Valenciennes, afin de pouvoir rendre compte de ces débats, dont la presse locale s’est bornée à annoncer l’issue.