Page:La mythologie et les fables expliquées par l'histoire - Tome 1.djvu/16

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x PREFACE.

cluantes. LorfquMs ont fait des Dissertations particulières fur ces mêmes fujets , j’en prends la fubftance, 8c je renvoyé aux Dif- fertations mêmes , ceux qui pourroient avoit la curiofité de les lire.

Je ne crois pas , au refte , que j’aie à me re- procher de m’être fervi des découvertes des autres, fans leur rendre du moins la juftice de les nommer. Le crime de Plagiat m’a toujours paru un crime odieux : & qui feroit plus Pla- giaire que moi , fi je n’a vois indiqué avec foin lesfourcesoîi j’ai puifé, & où doit neceflaire- ment puifer tout Auteur qui donne un Ouvrage femblable au mien 1 Ouvrage , qui à la vérité fait moins d’honneur qu’un Syftême nouveau ; mais qui en même temps eft prefque toujours plus utile au Public Ceux qui fe donneront la peine de lire le premier Chapitre de cette My- thologie, qui eft une fuite de cette Préface , verront à combien de fuppofitions gratuites fe font expofés ceux qui ont voulu ramener les Fables à un Syftême gênerai. Car enfin fi cha- que Peuple a eu fes fictions , elles font plûrôt le fruit de l’efprit de l’Homme toujours porté pour le merveilleux , que la fuite d’un projet concerté.

Mon deflèin dans cet Ouvrage eft de prou- ver que malgré tous les ornemens qui accom- pagnent les Fables, il n’eft pas difficile de vois qu’elles renferment une partie de l’Hiftoire des premiers temps , & que F Allégorie ôc la Mo- rale n’ont pas été le premier objet de ceux qui les ont inventées ; 8c bien loin d’avoir changé defentiment, je m’y fuis encore confirmé par de nouvelles études. Ce n’eft pas qu’il n’y ait quelques fi&ions particulières où Ton cherche- Ç) voyexfe roic vainement quelques t^S d’Hiftoire (*) £