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    • une accusation aussi injurieuse, qui, si elle eût été

" vraie, aurait rappelé les temps les plus mauvais de la " révolution française. Nous ne sommes pas chargé " de défendre l’armée royale, mais nous sommes partisan " de la vérité historique en tout et partout.

" Les opinions qu’émet M. Paquin dans sa bro-

  • ’ chure sur les événements arrivés à St-Eustache, sont

" toutes en faveur du parti qu’on appelait alors bureau- " eratCf le parti du gouvernement. Quelques personnes

    • ont cru voir là un changement radical dans les opinions

" de M. Paquin qui, dans les commencements de " l’agitation, avait paru pencher du côté des patriotes. " Mais M, Paquin en s’éloignant du parti qui avait

  • ’ d’abord eu ses sympathies dès que celui-ci s’était

" abandonné aux violences et à l’émeute, n’avait fait " qu’obéir à ses supérieurs ecclésiastiques. Il voulait " sans doute des réformes dans l’administration politique " de son pays, mais il voulait obtenir ces réformes léga-

    • lement et par les moyens fournis par la constitution-

" Du moment que son parti s’était éloigné de la consti. " tution, M. Paquin s’était éloigné de son parti."

Je me permettrai de conseiller au lecteur de lire un ouvrage intéressant publié en 1877 par L. N. Carrier, fils de l’un des partisans de la rébellion de 1837. Son appréciation sur les événements de cette époque ne peut être accusé de partialité. Cet ouvrage remarquable est intitulé : " Les événements de 1837-38, &c, &c," et j’en recommande tout spécialement la lecture à ceux qui désirent connaître certains détails vrais sur les hommes