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Page:La rebellion de 1837 à Saint-Eustache.djvu/335

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volontaires du capitaine Globensky, et si j’avais pu m’y joindre, j’y aurais figuré en 1837, afin de mieux protéger ma femme comme tous les loyaux qui étaient pourchasses corrlme des bêtes fauves. Je n’ai que des louanges à décerner au capitaine Globensky pour les services qu’il a rendus en 1837, même aux insurgés ; et je ne crois pas qu’il y aît ou qu’il puisse se trouver dans St-Eustache un seul individu impartial qui ne respecte point la mémoire de ce vieux gentilhomme militaire.

En foi de quoi j’ai signé ou plutôt j’ai fait ma marque au bas de cette déclaration, en la présence de M. William Henry Scott et de M. le Docteur Perrault, ce vingt-quatrième jour du mois de février mil huit cent quatre- vingt.

sa

Thomas >i Brunet.

marque

Dr. V. Perrault, K ,

,,, Ti o } temoms.

W. H. Scott, J

La déclaration qui va suivre corrobore la précédente. Elle a été donnée par un homme franc, honnête et bien connu dans St. Eustache.

DÉCLARATION DE ALEXANDRE POIRIER.

Je, soussigné, déclare que, en 1837, je faisais partie du camp des insurgés de St. Eustache, et j’étais alors l’un des plus chauds et zélés partisans du Dr Chénier.

J’étais au nombre des piquets ou sentinelles qui étaient placés aux alentours du village pour empêcher