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lamour de ses sujets. En 1812, 1815 et 1837 elle a toujours été loyale, amie de l’ordre, de l’autorité et attachée à son souverain, contrairement à l’ancien parti de M. Papineau et à un très grand nombre de libé- raux, partisans du républicanisme, qui ont toujours essayé à secouer la domination anglaise pour devenir américains.

Quelle est actuellement la politique de la tris grande majorité de ceux qui, en 1837, se sont rebellés contre le gouvernent colonial et celui de la métropole ?

Dans le comté des Deux-Montagnes, comme dans presque tout le pays, les révoltés de 1837 sont revenus à la politique de ma famille, c’est-à-dire des loyaux, des amis de l’ordre, de l’autorité, du gouvernement de la Grande-Bretagne et actuellenient fort opposés à l’an- nexion américaine. A l’appui de cette vérité et afin de lui donner plus de consistance et d’éclat, je n’ai qu’à citer les noms des Lafontaine, des Morin, des Cartier, des Taché, des Dumouchel, des Girouard, des Scott et de tart d’autres qui, de rebelles qu’ils étaient en 1837, sont devenus les fermes et fidèles sujets de Sa Majesté ; et il ne faut pas oublier non plus que plusieurs d’entre eux portent aujourd’hui et ont porté avec orgueil des titres honorifiques qui leur furent octroyés par la couronne d’Angleterre. Alors de tels faits prouvent donc à l’évi- dence que ma famille et les loyaux or.t eu ra.son de ne pas vouloir marcher avec les meneurs de la révolte de 1837, qui à cette époque tendaient les bras vers la répu- blique voibine ?