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Page:La sainte Bible selon la Vulgate traduite en français, avec des notes par J.-B. Glaire. Nouvelle édition avec introductions, notes complémentaires et appendices par F. Vigouroux (1905).djvu/1527

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26. Toute malice est légère auprès de la malice d’une femme ; que le sort des pécheurs tombe sur elle.

27. Comme est une montée sablonneuse pour les pieds d’un vieillard, ainsi est une femme à la langue bien affilée pour un homme paisible.

28. Ne considère point la beauté d’une femme, et ne désire point une femme pour la beauté.[1]

29. La colère d’une femme, son audace, et sa confusion, sont grandes.

30. La femme, si elle a l’autorité, elle est contraire à son mari.

31. Cœur bas, visage triste, et plaie de cœur, voilà la femme méchante.

32. Mains débiles et genoux faibles, voilà la femme qui ne rend pas son mari heureux.

33. C’est par la femme qu’a eu lieu le commencement du péché, et c’est par elle que nous mourons tous.[2]

34. Ne donne pas à ton eau une ouverture même petite, ni à une méchante femme la liberté de se produire.

35. Si elle ne marche au signe de ta main, elle te confondra en présence de tes ennemis.

36. Sépare-toi de corps d’avec elle, de peur qu’elle n’abuse toujours de toi.

CHAPITRE 26.


1. Bienheureux le mari d’une femme de bien, car le nombre de ses années est doublé.

2. La femme forte fait la joie de son mari, et les années de sa vie, elle les remplira de paix.

3. C’est un bon partage qu’une femme de bien ; dans le partage de ceux qui craignent Dieu, elle sera donnée à un homme pour’ ses bonnes actions.

4. Or, du riche et du pauvre le cœur sera content, et en tout temps leur visage sera gai.

5. Mon cœur a redouté trois choses, et à la quatrième, ma face a pâli de frayeur :

6. La délation d’une cité, le rassemblement d’un peuple ;[3]

7. La calomnie mensongère ; toutes choses plus redoutables que la mort ;

8. C’est une douleur de cœur et un deuil qu’une femme jalouse.

9. Dans une femme jalouse, la langue est un fléau qui se communique à tous.

10. Comme un joug de bœufs vacillant, ainsi est une femme méchante ; celui qui la possède est comme celui qui saisit un scorpion.[4]

  1. Sir. 25,28 : Voir Ecclésiastique, 42, 6.
  2. Sir. 25,33 : Voir Genèse, 3, 6.
  3. Sir. 26,6 : La délation d’une cité ; lorsqu’une cité tout entière accuse calomnieusement quelqu’un devant les juges. ― Le rassemblement séditieux.
  4. Sir. 26,10 : Un joug, etc. Les anciens n’attachaient pas le joug sur la tête ou aux cornes des bœufs, mais sur leur cou ; lorsqu’il n’était pas bien attaché, il remuait, vacillait. ― Un scorpion. Le scorpion a l’extrémité de sa queue armée d’un dard dont la piqûre envenimée est mortelle en Orient.