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Page:La sainte Bible selon la Vulgate traduite en français, avec des notes par J.-B. Glaire. Nouvelle édition avec introductions, notes complémentaires et appendices par F. Vigouroux (1905).djvu/1569

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17. Selon la loi du Seigneur, il a jugé l’assemblée d’Israël, et Dieu a vu Jacob, et par sa fidélité il a été reconnu prophète ;

18. Et il a été trouvé fidèle en ses paroles, parce qu’il a vu le Dieu de lumière ;

19. Et il a invoqué le Seigneur tout-puissant par l’oblation d’un agneau sans tache, en combattant les ennemis qui l’environnaient de tous côtés.[1]

20. Et le Seigneur tonna du ciel, et avec un grand bruit fit entendre sa voix,

21. Et il brisa les princes de Tyr et tous les chefs des Philistins ;[2]

22. Et avant le temps de la fin de sa vie dans le monde, il protesta en présence du Seigneur et de son Christ, qu’il n’avait reçu de l’argent d’aucune personne, pas même une chaussure ; et pas un homme ne l’accusa.[3]

23. Et après cela il s’endormit, et il fit connaître au roi, et il lui montra la fin de sa vie, et il éleva sa voix de la terre pour prophétiser la destruction de l’impiété du peuple.[4]

CHAPITRE 47.


1. Après ces choses se leva Nathan, le prophète, aux jours de David.[5]

2. Et comme la graisse a été séparée de la chair, ainsi David des enfants d’Israël.[6]

3. Avec les bons, il s’est joué comme avec des agneaux, et avec les ours il agit de la même manière qu’avec les petits des brebis dans sa jeunesse.[7]

4. N’est-ce pas lui qui tua le géant, et qui enleva l’opprobre de la nation ?[8]

5. En levant la main, par la pierre de sa fronde, il terrassa l’orgueil de Goliath ;

  1. Sir. 46,19 : Voir 1 Rois, 7, 9.
  2. Sir. 46,21 : Au lieu des princes de Tyr, le texte original devait porter : les princes des ennemis. Le mot signifiant Tyr et ennemi est le même en hébreu.
  3. Sir. 46,22 : De sa vie dans le monde ; ou dans le temps ; littéralement de sa vie et du monde ou du temps ; ce qui est un pur hébraïsme ; car, en hébreu, lorsque deux substantifs sont liés par la particule et, et le second sert quelquefois d’adjectif et en a la signification. Ainsi le sens de ce passage est, de sa vie qui appartient au monde, de sa vie temporelle. ― De son Christ ; de son oint ou sacré ; c’est-à-dire, Saül. Comparer à 1 Rois, 12, 3.
  4. Sir. 46,23 : Il s’endormit ; il mourut. ― Pas même une chaussure. Comparer à Genèse, 14, 23. ― Et il fit connaître, etc. Après sa mort, Samuel apparut à Saül, et lui annonça qu’il mourrait le lendemain. Comparer à 1 Rois, 28, verset 18 et suivants.
  5. Sir. 47,1 : Voir 2 Rois, 12, 1.
  6. Sir. 47,2 : Et comme la graisse, etc. Comme la graisse, qui était la meilleure partie de la chair des victimes, s’en séparait pour être offert au Seigneur, ainsi David fut tiré du milieu des enfants d’Israël, comme étant ce qu’il y avait de meilleur parmi eux, et chéri particulièrement de Dieu.
  7. Sir. 47,3 : Voir 1 Rois, 17, 34.
  8. Sir. 47,4 : Voir 1 Rois, 17, 49. ― Le géant Goliath.