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Page:La sainte Bible selon la Vulgate traduite en français, avec des notes par J.-B. Glaire. Nouvelle édition avec introductions, notes complémentaires et appendices par F. Vigouroux (1905).djvu/835

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32. Qu’ils aient soin de garder le tabernacle d’alliance, le rite du sanctuaire, et le respect envers les enfants d’Aaron, leurs frères, pour remplir leur ministère dans la maison du Seigneur.[1]

CHAPITRE 24.


1. Or voici quelle fut la classification des fils d’Aaron. Les fils d’Aaron étaient Nadab, Abiu, Eléazar et Ithamar.

2. Mais Nadab et Abiu moururent avant leur père, sans enfants ; et Eléazar et Ithamar exercèrent les fonctions du sacerdoce.[2]

3. David les divisa donc, c’est-à-dire Sadoc, d’entre les fils d’Eléazar, et Ahimélech, d’entre les fils d’Ithamar, selon leurs classes et leur ministère.

4. Mais il se trouva beaucoup plus de fils d’Eléazar parmi les princes, que de fils d’Ithamar. Il leur répartit donc, savoir : aux fils d’Eléazar, seize princes, selon leurs familles, et aux fils d’Ithamar, selon leurs familles et leurs maisons, huit.[3]

5. Il partagea encore l’une et l’autre famille au sort ; car il y avait des princes du sanctuaire, et des princes de Dieu, tant d’entre les fils d’Eléazar, que d’entre les fils d’Ithamar.[4]

6. Séméias, fils de Nathanaël, le scribe de la tribu de Lévi, les enregistra devant le roi, les princes, Sadoc, le prêtre, Ahimélech, fils d’Abiathar, et devant les princes des familles sacerdotales et lévitiques, prenant une maison qui était à la tête des autres, celle d’Eléazar, et une autre maison qui avait sous elle les autres, celle d’Ithamar.

7. Ainsi le premier sort sortit pour Joïarib ; le second, pour Jédéi ;

8. Le troisième, pour Harim ; le quatrième, pour Séorim ;

9. Le cinquième, pour Melchia ; le sixième, pour Maïman ;

10. Le septième, pour Accos ; le huitième, pour Abia ;

11. Le neuvième, pour Jésua ; le dixième, pour Séchénia ;

12. Le onzième, pour Eliasib ; le douzième, pour Jacim ;

13. Le treizième, pour Hoppha ; le quatorzième, pour Isbaab ;

    du verset 30. Au reste, ce genre de construction est tout à fait dans le génie de la langue hébraïque.

  1. I Par. 23,32 : Les enfants d’Aaron ; qui étaient prêtres. Leurs frères ; c’est-à-dire appartenant à leur tribu.
  2. I Par. 24,2 : Voir Lévitique, 10, 2 ; Nombres, 3, 4.
  3. I Par. 24,4 : Les tribus étaient divisées en familles, et les familles en maisons, qui n’étaient elles-mêmes que des familles particulières dont chacune prenait le nom de son chef (voir Josué, 7, 16, etc.)
  4. I Par. 24,5 : Princes du sanctuaire ; c’est-à-dire chefs du service sacré du sanctuaire. ― Princes de Dieu ; peut signifier ou très grands princes (comparer à Genèse, 23, 6), ou chefs en tout ce qui regardait Dieu et la religion, ou enfin chefs des juges, puisque l’hébreu Elohim, Dieu, veut dire aussi juges (comparer à 2 Paralipomènes, 19, 11).