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Page:La sainte Bible selon la Vulgate traduite en français, avec des notes par J.-B. Glaire. Nouvelle édition avec introductions, notes complémentaires et appendices par F. Vigouroux (1905).djvu/916

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de Jérusalem, et qu’il avait mis dans le temple de son dieu.

8. Or Cyrus, roi des Perses, les rendit par l’entremise de Mithridate, fils de Gazabar, et les compta à Sassabasar, prince de Juda.[1]

9. Et en voici le nombre : Trente fioles d’or, mille fioles d’argent, vingt-neuf couteaux, trente coupes d’or ;

10. Quatre cent dix coupes d’argent du second ordre ; mille autres vases.[2]

11. Tous les vases d’or et d’argent, cinq mille quatre cents : Sassabasar les remporta tous avec les Juifs qui montaient de la transmigration de Babylone à Jérusalem.[3]

CHAPITRE 2.


1. Voici les fils de la province qui montèrent d*entre les captifs qu’avait transportés à Babylone, Nabuchodonosor, roi de Babylone, et qui retournèrent à Jérusalem et en Juda, chacun dans sa ville.[4]

2. Ceux qui vinrent avec Zorobabel et Josué sont : Néhémias, Saraïa, Rahélaïa, Mardochaï, Belsan, Mesphar, Béguaï, Réhum et Baana. Nombres des hommes du peuple d’Israël ;[5]

3. Les fils de Pharos, deux mille cent soixante-douze ;[6]

4. Les fils de Séphatia, trois cent soixante-douze ;

5. Les fils d’Aréa, sept cent soixante-quinze ;

6. Les fils de Phahath-Moab, des fils de Josué : Joab, deux mille huit cent douze ;[7]

7. Les fils d’Elam, mille deux cent cinquante-quatre ;

8. Les fils de Zéthua, neuf cent quarante-cinq ;

  1. I Esdras 1,8 : Gazabar est probablement un nom commun qui signifie trésorier. ― Sassabasar. On croit communément que c’est le nom chaldéen de Zorobabel, qui ramena les captifs de Babylone en Judée.
  2. I Esdras 1,10 : Du second ordre ; de qualité inférieure ; ou d’une autre sorte, ou enfin, d’après le grec, le syriaque et l’arabe, doubles ; c’est-à-dire d’une grandeur double de celles des coupes d’or.
  3. I Esdras 1,11 : Au lieu de 5400 vases, on n’en trouve que 2499 aux versets précédents ; c’est, sans doute, que l’écrivain sacré n’y a énuméré que les principaux.
  4. I Esdras 2,1 : Voir 2 Esdras, 7, 6. ― De la province ; c’est-à-dire de la Judée, réduite en province de l’empire d’Assyrie (voir 1 Esdras, 5, 8) ; selon d’autres, de la province de Babylone ; c’est-à-dire les Juifs nés à Babylone. ― Fils de la province signifie hommes originaires de Judée. De même dans les versets suivants, fils veut dire ceux qui sont originaires de Bethléem, de Jéricho, etc.
  5. I Esdras 2,2 : Ce Néhémias est probablement différent e l’auteur du second livre d’Esdras.
  6. I Esdras 2,3 : Dans tout ce chapitre, quand le nom de fils est joint à un nom d’homme, comme depuis ce verset jusqu’au 20e inclusivement, il signifie les descendants, et lorsqu’il est joint à un nom de ville, comme depuis le verset 21e jusqu’au 35e inclusivement, il désigne les habitants de cette ville. Néanmoins d’habiles interprètes veulent que Phahath-Moab soit un nom de lieu.
  7. I Esdras 2,6 : Josué : Joab. C’est aussi ce que porte ici l’hébreu ; mais dans le passage parallèle de 2 Esdras, 7, 11, il lit Josué et Joab ; ce qui montre que ce sont deux personnes différentes. Dans cette hypothèse, Josué et Joab seraient contemporains et les principaux descendants de Phahath-Moab. Cependant, selon d’autres, Josué-Joab était un seul individu de la famille de Josué, mais de la branche de Joab, un de ses descendants.