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Page:La sainte Bible selon la Vulgate traduite en français, avec des notes par J.-B. Glaire. Nouvelle édition avec introductions, notes complémentaires et appendices par F. Vigouroux (1905).djvu/918

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48. Les fils de Rasin, les fils de Nécoda, les fils de Gazam,

49. Les fils d’Aza, les fils de Phaséa, les fils de Bésée,

50. Les fils d’Aséna, les fils de Munim, les fils de Néphusim,

51. Les fils de Bacbuc, les fils de Hacupha, les fils de Harhur,

52. Les fils de Besluth, les fils de Mahida, les fils de Harsa,

53. Les fils de Bercos, les fils de Sisara, les fils de Théma,

54. Les fils de Nasia, les fils de Hatipha,

55. Les fils des serviteurs de Salomon, les fils de Sotaï, les fils de Sophéret, les fils de Pharuda,

56. Les fils de Jala, les fils de Dercon, les fils de Geddel,

57. Les fils de Saphatia, les fils de Hatil, les fils de Phochéreth, qui étaient d’Asebaïm, les fils d’Ami ;

58. Tous les Nathinéens et les fils des serviteurs de Salomon, trois cent quatre-vingt-douze.

59. Et ceux qui montèrent de Thelmala, Thelharsa, Chérub, Adon et Emer, et qui ne purent faire connaître la maison de leurs pères et leur race, s’ils étaient d’Israël, sont :[1]

60. Les fils de Dalaïa, les fils de Tobie, les fils de Nécoda, six cent cinquante-deux.

61. Et d’entre les fils des prêtres : les fils de Hobia, les fils d’Accos, les fils de Berzellaï, qui prit parmi les filles de Berzellaï, le Galaadite, une femme, et fut appelé de leur nom ;

62. Ceux-ci cherchèrent l’écrit de leur généalogie et ne le trouvèrent pas, et ils furent rejetés du sacerdoce.

63. Et Athersatha leur dit qu’ils ne mangeraient point de ce qui est très saint, jusqu’à ce qu’il s’élevât un prêtre instruit et parfait.[2]

64. Toute la multitude, comme un seul homme, était du nombre de quarante-deux mille trois cent soixante,[3]

65. Outre leurs serviteurs et servantes, qui étaient sept mille trois cent trente-sept ; et parmi eux les chantres et les chanteuses étaient deux cents ;

66. Leurs chevaux sept cent

  1. I Esdras 2,59 : Thelharsa, etc., sont les noms de lieux, selon la plupart des interprètes, et des noms d’hommes, suivants quelques-uns.
  2. I Esdras 2,63 : Voir 2 Esdras, 7, 65. ― Athersatha ; c’est-à-dire Néhémias (comparer à 2 Esdras, 8, 9 ; 10, 1) ; selon quelques-uns, Zorobabel. Athersatha a toujours été considéré comme un mot chaldéen signifiant échanson ; on lit en effet, voir 2 Esdras, 1, 11 : Car moi (Néhémias) j’étais l’échanson du roi ; mais, suivant les partisans de la nouvelle exégèse, c’est un terme persan signifiant sévère, dur ou qui craint Dieu ; ou bien un mot zend (?) dont le sens est commandant, gouverneur. ― De ce qui est très saint, c’est-à-dire de ce qui était consacré et réservé aux prêtres ; littéralement du Saint des saints ; locution qui est une des formules du superlatif en hébreu. Dans le passage parallèle de 2 Esdras, 7, 65, on lit au pluriel, des choses très saintes.
  3. I Esdras 2,64 : Le total de 42 360 se retrouve aussi dans 2 Esdras, 7, 66 ; mais les sommes partielles des versets précédents étant réunies ne donnent que le nombre 29 818. Cette différence vient très probablement de ce que sur les 42 360 personnes prêtes à retourner en Judée d’après la permission de Cyrus, il s’en trouva beaucoup qui ne furent pas comprises dans le dénombrement, parce qu’elles ne purent produire des preuves authentiques de leur généalogie.