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NOTICE


pour la seconde fois dans l’histoire, autant et plus que Paris même, la capitale intellectuelle et poétique de la France. »[1] Le plus récent comme le plus averti des biographes de Maurice Scève, M. Albert Baur, pense de même.[2] Cette situation littéraire privilégiée est due à plusieurs causes : économiques, sociales et morales, et l’on ne comprendrait rien au tempérament si original de Louise Labé si l’on n’en énumérait ici quelques unes.

  1. Ferdinand Brunetiére : La Pléiade française, L’École lyonnaise, Revue des Deux Mondes, 15 décembre 1900.
  2. Albert Baur : Maurice Scève et la Renaissance lyonnaise. Champion, Paris 1906.