les 300 l. t., à elle léguées par son père. Mais, le 19 avril 1554, lorsqu’il eut à acquitter 40 l. t. à compte sur cette dot, nous voyons qu’il n’est pas même venu signer l’acte et que c’est le notaire Chaliard qui a stipulé en son lieu et place.
Nous ne trouvons pas non plus le nom d’Ennemond Perrin parmi ceux des témoins du contrat de mariage de sa belle-sœur, et nous ne pouvons nous empêcher de rapprocher ce fait d’une des dispositions testamentaires de Louise Labé, celle par laquelle la Belle Cordière, après avoir disposé de ses biens en faveur de Jacques et Pierre, fils de son frère François, lègue 5 sols tournois « à tous autres prétendants avoir droit sur les dits biens… sans pouvoir autre chose quereller ni demander. » La phrase était peut-être de style dans le formulaire de l’époque, mais elle dut paraître fort dure à Jeanne Labé, ou à ses enfants, à moins qu’elle ne s’attendît à l’y trouver, sachant le peu de sympathie qui avait régné entre la fille d’Étiennette Compagnon et la fille d’Antoinette Taillard.