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Page:Labé - Œuvres, t. 1-2, éd. Boy, 1887.djvu/377

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NOTES.


ajouter le montant à leurs prix de ventes — ventes faites dans des conditions déplorables — on leur trouve une valeur vénale de 10,230 livres tournois. Quant à sa fortune mobilière, les éléments nous manquent pour l’apprécier : nous savons seulement qu’elle fait des legs en argent pour environ 1,450 livres, et qu’un de ces legs de 1,000 livres doit être prélevé, dit-elle, « sur le crédit de plus grand somme qu’elle a au grand party du roy. »


P. 80, l. 19. — En 1558, « Anne du Bourg, conseiller au Parlement de Paris, est emprisonné comme hérétique. Le président Fumée, pour éviter un sort semblable, s’enfuit à Genève. » (Mémoires de Claude Haton, etc. Paris, Imprimerie impériale, M DCCC LVII, t. I, p. 84.) S’agirait-il ici de ce Fumée qui fut un des amis de la Belle Cordiere ? D’autre part, on lit dans Péricaud : « Maurice Scéve, dont l’époque de la mort est ignorée, n’aurait-il pas été une des victimes des Vêpres lyonnaises ? » Enfin une lettre du temps nous apprend qu’au moment de la réaction contre les protestants « les Scève vont à la messe. »


P. 81, l. 4. — Chanoine de Mâcon en 1552, proto-notaire apostolique en 1553, aumônier du Roi, conseiller d’État, grand archidiacre de Chalon et enfin évêque en 1578, Pontus de Tyard fut appelé par Henri IV, en 1593, lorsqu’il voulut être instruit dans la religion catholique. (Voir Pontus de Tyard, seigneur de Bissy, depuis évêque de Chalon, par J.-P.-Abel Jeandet. Paris, Aubry, 1860.) — L’auteur de la vie de Pontus de Tyard a, depuis la publication de son livre, acquis la certitude que Pontus fut d’abord dans les meilleurs termes avec Théodore de Beze, dont il s’éloigna dans la suite, tout en conservant pour lui une sincère estime.


P. 114, l. 1. — L’impasse dont il est question fut ouverte en 1562 pendant l’occupation protestante ; elle portait en ce temps-là le nom de La Cordière, ainsi que l’indique la délibération consulaire qui ordonne son ouverture.


P. 114, l. 5. — Pernetti a été induit en erreur. On a vu, par