Page:Labarre - Le chant de la paix, 19xx.djvu/105

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
Roman illustré du « Soleil »
105

Il faut des grands des maîtres dans le monde.
Droit naturel que nul ne peut changer.
Vivant unis, c’est la force féconde
C’est un bonheur qu’on ne peut ébranler.
Soyons enfin des immenses familles.
Réunies pour le suprême devoir…
D’anéantir tous ces desseins hostiles
Troublant la paix, semant le désespoir.

En déplorant ces drames de la vie.
Courbons nos fronts devant tous ces soldats
Qui sont tombés défendant leur patrie.
Ils sont tous grands mourant dans ces combats.
Rappelle-toi qu’en ces heures terribles,
La mort fauchait des cœurs comme le tien
Le souvenir dans ces mêlées horribles
D’un doux foyer, était leur seul soutien.

Notre plus grand ennemi sur la terre
Il est caché au fond du cœur humain
Et c’est l’orgueil au souffle délétère,
Semant la mort partout sur son chemin.
Pas un n’échappe à sa griffe infernale.
Tous nous souffrons sous son joug inhumain
Et sa blessure sera toujours fatale
Si l’on se rit des lois du Dieu divin.

Crions bien fort, pleins d’espérance :
« Vivent le roi, les gouverneurs »,