Page:Labarthe - Voyage au Sénégal pendant les années 1784 et 1785, 1802.djvu/118

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La gomme se vend sur les lieux, 12 à 15 sous la livre.

La livre de morfil 1,16 francs. Le gros d’or se vend 10 francs.

J’ai déjà dit[1] que le nombre de noirs exportés cette année s’est élevé à mille soixante et onze, qui évalués à Saint-Domingue à raison de douze cents livres, forment un produit de un million deux cent quatre-vingt-cinq mille livres argent de France ; mais comme les habitants ne font pas de déclarations exactes on peut ajouter un tiers en sus au montant de l’exportation.

La traite de la gomme est réservé à une Compagnie qui en a obtenu[2] le privilège exclusif.

  1. Page 92, lettre XVI.
  2. Arrêt du conseil du 11 janvier 1784. Voyez note 20.
    Isambert, Recueil général des anciennes lois françaises, p. 359 : N° 1875. — Arrêt du conseil qui supprime le privilège de la traite des noirs à Gorée, et accorde en dédommagement le privilège exclusif du commerce de la gomme dans le Sénègal(1). Versailles, 15 janvier 1784. (R.S.C. coll. m. m. Code Cayenne, t. 7, p. 29.)
    Note(1) : Cet arrêt n’a été enregistré au conseil de la Guyenne que provisoirement ; c’est du moins ce qui résulte de l’arrêt du 27 mai 1788. Voir : a.d.c. 10 novembre 1786.