Page:Labarthe - Voyage au Sénégal pendant les années 1784 et 1785, 1802.djvu/129

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C’est encore un démembrement des Jalofs : il a été quelque temps uni à celui de Cayor, mais il en est séparé. On tire de Portudal du mil en quantité, du beurre et des œufs. On peut y traiter cent vingt captifs par an.

Joal, autre comptoir, fait partie du royaume de Sin[1](a), qui s’étend depuis la pointe Serene jusqu’à la rivière de Bursalum, ce qui fait une étendue d’environ douze lieues. Ce petit État, n’est également qu’un démembrement de l’empire de Burbayalof : les terres en sont bonnes et fertiles.

Le bourg de Joal, à cent vingt lieues de Corée, où est situé notre comptoir, offre une traite abondante de riz, volaille et de bestiaux. On peut s’y procurer cent esclaves par an, et en outre ; des cuirs verts, de la cire et morfil.

  1. On dit également Bursin, et par corruption Barbessin.