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12 avril 1784 • Lettre IX



Fort Louis, le 12 avril 1784.



Pour satisfaire à vos désirs, j’ai pris les renseignements les plus exacts sur la direction du cours du Sénégal, que les géographes ont longtemps confondu avec le Niger[1] ; sur la traite de la gomme, sur les peuples qui habitent les rives du Sénégal, et sur les établissements qu’on rencontre en remontant le fleuve.

L’embouchure du Sénégal dans l’Océan est, comme je l’ai dit, fermée par une barre de sable et de vase que le courant entraîne vers la mer et que le flot repousse. Elle laisse cependant une passe qui permet l’entrée aux barques et petits bâtiments pontés. Elle varie

  1. Voyez note 9.