Page:Labarthe - Voyage au Sénégal pendant les années 1784 et 1785, 1802.djvu/50

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Les Maures vendent leur gomme au quantar.

Anciennement le poids commun du quantar était évalué de 1800 à 2000 livres pesant ; maintenant il est porté à 2400.

Des traiteurs[1](a) se rendent, de leur côté, à ces escales ; ils y apportent des objets d’échange qui consistent principalement en eaux-de-vie, toiles, quincaillerie et verroterie[2]. (b)

Lorsque la vente de la gomme est favorable à Portendic, les Trarzas, plus voisins de cette rade que les autres tribus, y portent une partie de leur récolte, et alors la vente faiblit à l’escale du Désert ; mais elle se soutient mieux

  1. On appelle traiteurs les habitants et petits marchands de l’île Saint-Louis, qui remontant le fleuve, vont commercer avec les Maures et les Nègres.
  2. Menue marchandise de verre dont on trafique avec les naturels. Voyez note II.