Page:Labarthe - Voyage au Sénégal pendant les années 1784 et 1785, 1802.djvu/61

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désagréable, à cause du mauvais air et des dégats fréquemment occasionnés par les débordements du fleuve. Les Anglais l’avaient abandonné. Le projet des Français était de le transférer près de Sangalon, village situé à l’embouchure de la rivière de Féleme[1], qui mêle, huit lieues plus bas, ses eaux avec celles du Sénégal. C’est en effet le lieu le plus convenable. On y monte avec des bateaux pontés. Le sol y est fertile et produit une grande quantité de mil.

Le comptoir de Galam avait pour objet, comme celui de Podor, de faciliter l’extension du commerce. C’est là que la traite des noirs est la plus abondante.

Chaque année, une partie des habitants du Sénégal et de Gorée font le voyage de Galam. Les bâtiments, au

  1. Danville écrit Falemé.