Page:Labarthe - Voyage au Sénégal pendant les années 1784 et 1785, 1802.djvu/97

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à la solde des troupes, aux travaux nécessaires, aux missions dans le haut du fleuve, soit pour reconnaître le pays, soit pour ménager des négociations utiles au commerce, soit aux établissements des postes et comptoirs, dont l’utilité aurait été reconnue.

Dans le principe, les divers paiements avaient lieu, partie en argent, partie en marchandises. Celui qui s’exécutait en argent, se faisait en pièces de vingt-quatre, douze et six sous, auxquelles on ajoutait des pièces de billon[1]. Quant aux paiements en marchandises, les officiers et employés recevaient les marchandises de traite nécessaires pour se procurer leur subsistance personnelle. A cet effet, il leur était délivré par an, savoir :

  • Cinquante bouteilles d’eau-de-vie
  • Cinquante livres pesant de différentes verroteries
  • Quatre douzaines de couteaux flamands
  1. billon : w:alliage de cuivre et d’argent utilisé principalement pour frapper des monnaies de faible valeur.