Page:Labiche, Delacour, Choler - Les Chemins de fer, 1867.djvu/47

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JULES, à part.

Pincé !… Oh ! mais je ne me tiens pas pour battu… (Courtevoil est venu s’asseoir à l’extrémité du banc de droite, près de la table, à côté de Jules, qui se lève vivement ; le banc bascule et Courtevoil tombe à terre.)


Scène VIII

JULES, COURTEVOIL.
COURTEVOIL, à terre.

Mille millions de tonnerres ! Monsieur !

JULES, l’aidant à se relever.

Mille pardons…

COURTEVOIL, se relevant.

Est-ce que vous vous moquez de moi ?… Vous m’avez jeté à terre…

JULES.

C’est-à-dire que vous êtes tombé…

COURTEVOIL.

Pourquoi vous levez-vous quand je suis assis ?

JULES.

Pourquoi êtes-vous assis quand je me lève ?

COURTEVOIL.

Vous êtes un clampin !

JULES.

Monsieur !

COURTEVOIL.

Je vous apprendrai qu’on ne blague pas le capitaine Courtevoil !…

JULES.

Ah ! monsieur est capitaine ?