Page:Labiche, Delacour - Le voyage en Chine, 1964.djvu/109

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MARIE.

— Se battre !

LE GARÇON, sortant.

— Je veux voir ça.

(Il sort par le fond.)
MARIE.

— Se battre !… après la parole qu’il m’a donnée… Ah ! c’est indigne ! c’est lâche !

MADAME POMPÉRY, entrant.

— Ah ! je viens de prendre un bain… c’est de l’eau tiède !… (Apercevant MARIE.) Ma fille… ce visage ému… Qu’y a-t-il ?

MARIE.

— Il faut courir, mon père se bat avec M. Henri.

MADAME POMPÉRY.

— Ah ! mon Dieu !

(On entend un coup de pistolet. MARIE pousse un cri et tombe sur une chaise.)

MARIE.

— Mon père !

(Autre coup de pistolet. MADAME POMPÉRY pousse un cri et tombe sur une autre chaise.)

MADAME POMPÉRY.

— Mon mari ! Je m’évanouis…

(M. POMPÉRY paraît au fond.)