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Jamais il ne nous trahira.
Pour nous, le vrai vin, le voilà,
Répétons ce refrain-là
Ah ! ah ! ah !
Qu’il est bon,
Le cidre de Normandie, etc.
MARTIAL.
— Sapristi ! le capitaine peut se vanter d’avoir le sommeil dur ! Je ne pensais plus qu’il dormait là-haut, moi !
(Il indique le hamac. Apercevant POMPÉRY, BONNETEAU et ALIDOR qui entrent.) Ah ! voilà nos passagers qui se lèvent.
POMPÉRY, à ALIDOR et à BONNETEAU.
— Venez, nous allons assister à un magnifique spectacle… un lever de soleil en mer…
BONNETEAU.
— J’ai toujours désiré voir ça.
ALIDOR.
— Moi aussi.
POMPÉRY, à MARTIAL.
— Mon ami, à quelle heure se lève le soleil ?
MARTIAL.
— Le soleil ? Oh ! ben ! il y a beau temps qu’il se promène.
POMPÉRY.
— Comment ! il est levé ?
MARTIAL.
— Basé et masqué.