Page:Labiche, Delacour - Le voyage en Chine, 1964.djvu/161

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BONNETEAU, tremblant.

— Et suivants… je le connais…

POMPÉRY.

— Brr… (À BONNETEAU.) Donnez-moi du rhum !

BONNETEAU, bas.

— Je n’en ai plus !… ils ont tout bu !

ALIDOR, à part.

— J’allais mieux… ça me reprend…

HENRI, à MARTIAL, qui s’est assis devant une petite table.

— Greffier… écrivez… (À BONNETEAU.) Numéro 1… Comment vous appelez-vous ?

BONNETEAU, très troublé.

— Notaire à Pontoise…

HENRI.

— Votre âge ?

BONNETEAU.

— J’ai deux filles… Agathe et Sophie… deux bonnes natures…

HENRI.

— Très bien… (À MARTIAL.) Écrivez en marge : Pendu !

BONNETEAU.

— Mais, capitaine…

HENRI.

— Assez… À un autre…

BONNETEAU, se retirant.

— Que dira Pontoise ?