Page:Labiche, Delacour - Le voyage en Chine, 1964.djvu/77

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HENRI, doucement.

— Si…

POMPÉRY.

— Non !

HENRI.

— Si !

POMPÉRY.

— Non !

HENRI.

— Je cède… Je vous prie de remarquer que c’est la seconde fois… Ma voiture a rencontré la vôtre… un petit accident en a été la suite.

POMPÉRY.

— Vous avez brisé ma lanterne.

HENRI.

— Je suis prêt à la rembourser.

POMPÉRY.

— Vous avez donné un coup de fouet à mon domestique.

HENRI.

— Je ne lui en veux pas.

POMPÉRY.

— Il ne manquerait plus que ça !

HENRI.

— Je suis prêt à l’indemniser… Là, c’est fini… Et maintenant que nous sommes tout à fait d’accord… (Il se lève.) j’ai l’honneur de vous demander la main de mademoiselle votre fille.

POMPÉRY.

— Jamais ! monsieur, jamais !