Page:Labiche, Delacour - Le voyage en Chine, 1964.djvu/80

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HENRI.

— Si vous l’approchez à plus de trois pas, vous êtes un homme mort.

(Il tire un pistolet de sa poche et le lui montre.)
ALIDOR.

— Qu’est-ce que c’est que ça ?

HENRI.

— Un revolver.

ALIDOR.

— Je l’avais bien vu.

POMPÉRY, entrant avec MARIE.

— Viens, ma fille.

MARIE, apercevant HENRI.

— Ah ! lui !

POMPÉRY, à MARIE.

— Voici M. Henri de Kernoisan, que tu as entrevu à Naples chez ta tante… Il vient de me faire l’honneur de me demander ta main.

MARIE, avec joie.

— Ah !

POMPÉRY.

— Et je la lui ai refusée… (Gracieusement à HENRI.) et je la lui refuserai toujours.

MARIE.

— Mon père…

POMPÉRY.

— Voici M. Alidor de Rosenville, qui m’a fait également l’honneur de me demander ta main… je la lui