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Page:Labiche - Le Mystère de la rue Rousselet, 1861.djvu/32

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Scène XIII

GUÉRINEAU, AGATHE, puis LAFURETTE. [Guérineau, Agathe.]
AGATHE, entrant avec des paquets.

Me voici prête !

GUÉRINEAU, à part.

Déjà !

AGATHE.

Nazaire ferme les malles.

GUÉRINEAU, à part.

Il faut gagner du temps !

AGATHE.

Avec qui causiez-vous, mon oncle ?

GUÉRINEAU.

Je me parlais à moi-même… je me disais : « Duplantoir… » non, Guérineau, j’étais tout seul… « Guérineau, si tu étais femme, quel serait ton plus bel apanage ?… » et je me répondais carrément : « l’indulgence et le pardon. »

AGATHE.

Ne parlons pas de cela… vous savez bien que c’est inutile !… je vais envoyer chercher un fiacre.

GUÉRINEAU.

Non ! un quart d’heure !… je ne te demande qu’un quart d’heure.

AGATHE.

Pourquoi ?

GUÉRINEAU.

Mes paquets ne sont pas faits… mon raisin !… C’est très-long à emballer !… Lafurette paraît en tenue de visite, il tient un petit jonc qu’il pose dans un coin.)

LAFURETTE.

Mille pardons ; si je vous dérange…