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Page:Labiche - Le Mystère de la rue Rousselet, 1861.djvu/42

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LAFURETTE.

Trois séances par semaine… (À Léon.) Cela me fait penser que je vous dois les deux derniers cachets, c’est quarante francs. (Il les lui offre.)

LÉON.

Non ! plus tard.

LAFURETTE, bas à Léon.

Qu’est-ce que ces gens là ?… d’où viennent-ils ? que font-ils ?

AGATHE, à Léon.

Comment, monsieur, vous donnez des leçons d’harmonie ?

LÉON, embarrassé.

C’est-à-dire…

LAFURETTE.

Très-joli talent !… talent hors ligne ! à ce qu’on dit… car moi, je ne l’ai jamais entendu… dès que monsieur arrivait avec sa boîte, je filais… Ma femme n’aime pas à étudier devant le monde… pudeur d’artiste !

LÉON, bas.

Mais taisez-vous donc ?

LAFURETTE, bas à Léon.

Qu’est-ce que c’est que ces gens-là ? d’où viennent-ils, que font-ils ?

LÉON, bas.

Plus tard !… je n’ai pas le temps !

LAFURETTE, haut.

À propos, nous ne sommes pas contents de vous… Amélie vous en veut…

AGATHE.

Amélie !

LAFURETTE.

Ma femme !… elle vous a rapporté de Londres un petit coffret incrusté.

GUÉRINEAU.

Comment !

LAFURETTE.

Elle vous a écrit il y a huit jours pour venir le chercher.