Page:Labiche - Le Voyage de monsieur Perrichon, Gage, 1905.djvu/40

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Le Commandant, vivement. — Mais du tout ! n’écrivez pas ! Je tiens à être enfermé ; c’est peut-être un moyen de guérison. Je n’en ai pas encore essayé.

Armand. — Mais, cependant…

Le Commandant. — Permettez ! j’ai la loi pour moi.

Armand. — Allons, commandant, puisque vous le voulez…

Le Commandant. — Je vous en prie… instamment… Dès que je serai de retour… je vous ferai passer ma carte et vous pourrez faire instrumenter… Je ne sors jamais avant dix heures. (Saluant.) Monsieur, je suis bien heureux d’avoir eu l’honneur de faire votre connaissance.

Armand. — Mais c’est moi, commandant… (Ils se saluent. Le Commandant sort par le fond.)



Scène IX.

ARMAND, puis MADAME PERRICHON, puis HENRIETTE.

Armand. — À la bonne heure ! il n’est pas banal, celui-là ! (Apercevant madame Perrichon qui entre de la gauche.) Ah ! madame Perrichon !

Madame Perrichon. — Comment, vous êtes seul, monsieur ? Je croyais que vous deviez accompagner ces messieurs.

Armand. — Je suis déjà venu ici l’année dernière, et j’ai demandé à M. Perrichon la permission de me mettre à vos ordres.