Page:Labiche - Le Voyage de monsieur Perrichon, Gage, 1905.djvu/83

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Perrichon, saluant. — Commandant ! (Le Commandant sort.)

Jean, à Perrichon, tristement. — Eh bien, monsieur… voilà votre affaire arrangée.

Perrichon, éclatant. — Toi, je te donne ton compte ! va faire tes paquets, animal.

Jean, stupéfait. — Ah, bah ! qu’est-ce que j’ai fait ! (Il sort par la droite.)



Scène VI.

ARMAND, PERRICHON.

Perrichon, à part. — Il n’y a pas à dire… j’ai fait des excuses ! moi dont on verra le portrait au musée !… Mais à qui la faute ? à ce M. Armand !

Armand, à part, au fond. — Pauvre homme ! je ne sais que lui dire.

Perrichon, à part. — Ah çà ! est-ce qu’il ne va pas s’en aller ? Il a peut-être encore quelque service à me rendre… Ils sont jolis, ses services !

Armand. — Monsieur Perrichon ?

Perrichon. — Monsieur ?

Armand. — Hier, en vous quittant, je suis allé chez mon ami… l’employé à l’administration des douanes… Je lui ai parlé de votre affaire.

Perrichon, sèchement. — Vous êtes trop bon.

Armand. — C’est arrangé !… on ne donnera pas suite au procès.

Perrichon. — Ah !