Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/153

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Caboussat, l’embrassant.

Ah ! chère petite !… (À part.) Moi, j’avais mis un t… tout simplement. (Lisant.) "La plus noble des professions." (Parlé.) Avec deux s. (Lisant.) "J’ose le dire, celui qui n’aime pas la terre, celui dont le cœur ne bondit pas à la vue d’une charrue, celui-là ne comprend pas la richesse des nations !…" (S’arrêtant.) Tiens, tu as mis un t à nations ?

Blanche.

Toujours.

Caboussat, l’embrassant.

Ah ! chère petite !… (À part.) Moi, j’avais mis un s tout simplement !… Les t, les s… jamais je ne pourrai retenir ça ! (Lisant.) "La richesse des nations…" (Parlé.) Avec un t…

Blanche, tout à coup.

Ah ! papa, tu ne sais pas ? M. Poitrinas vient d’arriver.

Caboussat.

Comment ! Poitrinas d’Etampes ? (À part.) Un vrai savant, lui ! (Haut.) Où est-il, ce cher ami ?

Poitrinas paraît.


Scène VII

Caboussat, Blanche, Poitrinas
Caboussat, allant vers Poitrinas.

Ah ! cher ami ! quelle heureuse visite !

Ils se serrent la main.

Poitrinas.

Il y a longtemps que je désirais explorer votre canton au point de vue archéologique.

Blanche remonte.