Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/268

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TIBURCE, à part.

Il s’adoucit… (Haut.) Alors, pour m’étourdir… pour faire diversion à cette passion criminelle… je me suis jeté dans le désordre.

BLANDINET.

Bien !

TIBURCE.

Dans la dissipation…

BLANDINET.

Oh ! très-bien !

TIBURCE.

J’ai aimé une autre femme…

BLANDINET.

Parfait ! il faut continuer.

TIBURCE, d’une voix attendrie.

Une pauvre jeune fille… une fille du peuple..

BLANDINET.

Ça m’est égal !

TIBURCE.

Que je suis obligé de soutenir… de mon travail, de mes veilles… de mes sueurs…

BLANDINET, lui serrant la main.

Donne-moi la main, courageux enfant !

TIBURCE.

C’est une ouvrière dont le père est aveugle..

BLANDINET, en défiance.

Ah !

TIBURCE.

Et la mère…