Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/293

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AUBERTIN.

« Une catastrophe imprévue ! » ah ! mon pauvre ami ! Ce qu’on dit est donc vrai ? je n’osais pas t’en parler !

BLANDINET.

Quoi donc ?

AUBERTIN.

Tes banquiers… M. Turneps et compagnie…

BLANDINET.

Eh bien ?

AUBERTIN.

Ils sont en fuite !

BLANDINET.

Ah ! mon Dieu ! que dis-tu là ?

AUBERTIN.

Est-ce que tu ne le savais pas ?

BLANDINET.

Non !

AUBERTIN, montrant la lettre.

Mais alors…

BLANDINET, vite.

Si ! si ! la catastrophe ! mais où sont-ils ?

AUBERTIN.

On n’en sait rien encore !

BLANDINET.

Mais j’ai trois cent mille francs chez eux ! je suis ruiné.

JOSEPH.

Ruiné !