Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/352

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Madame Malingear, jouant l’étonnement.

Comment !…

Malingear, de même.

Est-il possible !…

Ratinois, bas à sa femme.

Là !… tu vois !… Allons-nous-en !

Malingear.

Monsieur, je vous avoue qu’une pareille demande… faite à l’improviste… nous surprend un peu !

Ratinois, de même.

Allons-nous-en !

Malingear.

Un mariage est une chose délicate… et nous vous demandons la permission de nous consulter… de réfléchir.

Madame Ratinois.

Comment donc !… c’est tout naturel !

Madame Malingear.

Dans quelques jours nous vous ferons connaître notre réponse !

On se lève.

Ratinois, à part.

Ils ne refusent pas ! (Haut.) Ah ! madame !… ah ! docteur !… ah ! ma femme !…

Madame Malingear, bas à son mari.

Eh bien, la poudre aux yeux ?…

Malingear, de même.

C’est admirable ! Je suis converti ! (Très haut à sa femme.) Chère bonne, priez la femme de chambre de dire au domestique