Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/122

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Emma.

Qu’est-ce que tu entends par là ?

Célimare.

Elle a des intrigues…

Emma.

Comment !…

Célimare.

Ne le répète pas !… avec Léon… mon successeur… (Se reprenant vivement.) Son cousin !

Emma.

Allons donc ! c’est impossible !…

Célimare.

Je te dis qu’ils s’écrivent… ils sont en correspondance.

Emma.

C’est une calomnie !

Célimare.

Tu ne me crois pas… Où est le chapeau ?… (Apercevant le chapeau de Bocardon sur un meuble.) Il est là… très bien ! (À Emma.) Qu’est-ce que tu dirais si je faisais apparaître, à l’instant même, une lettre de la timide madame Bocardon… adressée à son cousin ?

Emma.

Tu as surpris une lettre ?…

Célimare.

Fais-moi le plaisir d’aller chercher cet imperturbable chapeau gris qui s’épanouit là-bas…

Emma, allant prendre le chapeau.

Ce chapeau… le voilà… mais je ne comprends pas…

Célimare.

Maintenant, regarde sous la coiffe… (L’arrêtant.) Attends…