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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/248

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MADAME MÉNACHET.

À la mort d’une cousine à elle, d’une nommée Louise Aubry.

GAUDRIOH.

Louise Aubry ?

MADAME MÉNACHET.

Vous voyez donc bien qu’il ne faut pas la mépriser, c’te fille… et que, pour passer quelques heures avec elle sous le même toit, n’y a pas d’affront.

Elle sort par le fond.

Scène XI.

GAUDRION, FRISETTE, dans le cabinet.
GAUDRION.

Comment, cet enfant ?… l’enfant de Louise… mais alors… Que je suis bête !… puisqu’elle m’a trompé… puisqu’elle en a aimé un autre… c’est l’enfant de l’autre, quoi !… de cet Adrien !

FRISETTE, dans le cabinet.

Dors, Gabriel, dors, mon enfant !

GAUDRION.

Gabriel ! on lui a donné mon nom !… ah ! par exemple !… (Il remonte.) Tiens, mais… tiens, mais… au fait !… (Descendant.) pourquoi pas ?… qui sait ?… voyons donc !… en rapprochant les dates… ça se pourrait… Oh ! il faut absolument que je sache !…