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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/263

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Scène XV.

FRISETTE, seule.

Ce pauvre garçon !… ce qu’il m’a dit… je n’y avais pas pensé… mais il a raison… l’avenir de mon Gabriel en dépend ! … que débouté, que de bienveillance dans toutes ses paroles !…

C’estAIR : Ce que j’éprouve en vous voyant.

C’est bien drôle, cet effet-là !
À l’hymen je fus convertie ;
Il eut toute ma sympathie
Dès que mon voisin m’en parla.
Je n’aurais jamais cru cela !
Car toutes les fois, au contraire,
Que Barbaroux me l’conseilla
Mon cœur s’émut, se révolta ;
Je me mettais presque en colère.
C’est bien drôle, cet effet-là ! (Bis.)


Scène XVI.

FRISETTE, MADAME MÉNACHET.
MADAME MÉNACHET.

Mamzelle, votre chambre est prête… le no 10… et quand vous voudrez…

FRISETTE.

C’est bien… merci… Dites-moi… vous connaissez ce jeune homme qui habite ici ?