Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/330

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Galathée.

Ah ! mon Dieu !

Vancouver, à part.

Elle avale parfaitement !

Galathée.

Mais comment as-tu pu découvrir cet étrange mystère ?

Vancouver.

Tout à l’heure… à pair ou non… en voyant passer un fiacre. Et maintenant, je te le demande… pouvons-nous marier le frère avec la sœur ?… Le pouvons-nous ?

Galathée.

Oh ! non !… jamais !

Vancouver, s’oubliant.

Alors, campons-le à la porte… et gaiement !

Galathée.

C’est votre fils !…

Vancouver.

C’est juste ! (Avec sentiment.) Ah ! Galathée ! le voir, et ne pouvoir l’embrasser !

Galathée.

Pauvre frère !… Mais nous aurons soin de lui… car, après tout, il est mon neveu.

Vancouver.

C’est mon fils !

Galathée.- Il a droit à la moitié de ma fortune.

Vancouver, vivement.

Ah ! diable ! Non ! non !