Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/361

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Jules.

Voyons, qu’a dit ton médecin ?

Carbonnel.

Quel médecin ?

Jules.

Eh bien, ta fluxion… foudroyante !

Carbonnel, à part.

Ah ! diable ! c’est vrai !

Jules, qui l’a examiné.

Mais je ne la vois pas, ta fluxion ?

Elisa, à part.

Comment va-t-il se tirer de là ?

Elle sort par la droite.

Jules, tournant derrière lui.

Où est-elle donc, ta fluxion ?

Carbonnel.

Elle est interne… Ce sont les plus douloureuses !

Jules.

Mon cher Carbonnel… je commence à croire que tu te moques de nous…

Carbonnel.

Comment ça ?

Jules.

C’est d’autant plus mal qu’Ernest, un de tes convives, part ce soir pour Marseille, où il doit rejoindre son régiment… le 102e de ligne, qui s’embarque mercredi pour la Chine.

Carbonnel.

Hein ?… le 102e ?… Tu as dit le 102e ?…